Départ à la retraite : mise en œuvre réussie aux Douanes, excepté un cas de résistance
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La mise à la retraite de trois mille vingt (3020) fonctionnaires et contractuels de divers départements, gouvernorats, préfectures et communes, par l’Arrêté numéro 2019/6591/MFPREMA/DNFP, à compter du 31 décembre 2019, a été mise en œuvre avec succès, dans toute la célérité requise en la matière.

Comme le commande d’ailleurs le Programme rajeunir et féminiser l’administration initiée par le chef de l’État.

Programme qui a permis depuis l’arrivée du professeur Alpha Condé aux affaires en 2010, l’enrôlement de jeunes gens bardés de diplômes pour la plupart, ainsi que de jeunes femmes, ayant la tête sur les épaules en termes de savoir académique.

Au niveau du département du Budget, où l’on compte quelques dizaines de fonctionnaires concernés par la décision de départ en retraite, la Direction Générale des Douanes, a mis les bouches doubles pour procéder à l’application de l’arrêté ministériel. Avec rigueur et promptitude.

Ainsi, à ce jour, tous les cadres appelés à faire valoir leurs droits à la retraite, ont été remplacés au niveau des douanes par du sang neuf, comme on a pu le constater.

Les nouveaux promus sont issus d’écoles financières, afin de répondre aux défis auxquels cette régie est désormais confrontée, dans un monde numérisé.

Les partants dont la moyenne d’âge passé en service varie de 30 à 40 ans, voire 43 ans pour certains, il n’y a quasiment pas eu de grincements de dents.

Hormis un cas qui s’avère tout à fait marginal, apprend-on. Cas qui ne mérite d’ailleurs pas d’être cité, car n’étant qu’une goutte d’eau dans l’océan.

Il s’agit d’une certaine Saran Kaba, qui aura passé 39 ans en service à la douane. C’est elle qui a voulu s’opposer à l’application de l’arrêté pris par le département de la Fonction publique.

Cette dame qui aurait des bras longs, aurait invoqué, selon des bruits de couloirs, ses accointances avec la Première dame, Hadja Djènè Kaba Condé.

On est habitué à ce genre de trafic d’influence au sein de l’administration publique. Son subterfuge aurait été vain pour le moment.

Mais c’est comme si Dame Saran Kaba serait en train de faire preuve de pugnacité, avec l’énergie du désespoir.

Mamady Condé ( mosaïqueguinee.com)