Le fichier électoral, vote du 1er mars :  Saikou Yaya Barry se lasse
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Honorable Saïkou Yaya Barry était l’invité de la radio lynx Fm ce lundi, 17 février 20 20, dans cet entretien, le secrétaire exécutif de l’UFR n’est pas allé au dos de la cuillère pour dénoncer le fichier électoral et demande à tous les citoyens membre du FNDC d’éviter l’achat de conscience et d’empêcher à tout prix le vote du 1er mars et de suivre les consignes du Front pour la réussite du combat. Interview.    

Bonjour Est-ce que l’opposition va changer de stratégie pour devenir plus offensive au lieu d’être toujours sur des réactions ? Comment voyez-vous l’affaire référendum ?

Je voudrais qu’on se sorte du carcan parti politique dans la lutte que nous menons, c’est une lutte citoyenne, la seule manière, c’est d’amener les gens à comprendre qu’Alpha Condé ne peut pas faire leurs affaires aujourd’hui, il a eu dix ans, voici là où nous sommes. Nous sommes plus pauvres qu’avant l’arrivée d’Alpha Condé, on était à 20 millions de tonnes de bauxites exportés par an, au temps de Conté, aujourd’hui nous sommes à 70 millions de tonnes de bauxites exportés, ce que les 20 millions de tonnes de bauxites exportés nous rapportaient, les 70 millions ne nous rapportent pas aujourd’hui, on a même pas les 50% de ce que les 20millions de tonnes nous rapportaient.

 Je rappelle à ceux qui disent qu’Alpha n’a pas de compte d’aller vers le Doubaï ou la Turquie, ils se rendrons comptent et je vais dire que tout est connu. Aujourd’hui nous devons nous défendre contre ce système qui pille notre économie.

Le fichier électoral, le vote du premier mars 2020 ?

Aujourd’hui, nous avons besoin de reprendre le fichier électoral, pour avoir un fichier claire, net, clair, limpide. Consensuel pour aller à une élection normale.

Je demande au citoyen de au vote du premier mars, que tous les citoyens empêchent cela, vous savez quand on parle de leader politique qui parle ou de leader social qui parle, c’est qu’il repose sur des gens. Il faudrait que les gens se sortent de leurs peurs, aujourd’hui nous devons nous mobiliser pour empêcher que nous continuons à être colonisé par une minorité, parce que c’est une colonisation locale que nous avons dans le pays-là.

Il utilise les forces de l’ordre pour nous faire taire, pour nous intimider, mais ce n’est pour autant qu’on doit arrêter ce combat. Aujourd’hui nous avons fait tellement de sacrifice humain pour la sauvegarde de notre constitution, je crois que ce n’est pas le moment d’arrêter cela, et ce n’est pas le moment de dire que : je reste à la maison et je laisse les autres faire mon travail, ce n’est pas possible ! Nous devons tous être dehors pour empêcher ce processus de fonctionner.

En ce qui concerne les stratégies elles monteront crescendo, jusque-là nous sommes en entrainement de gestion mais en sensibilisant les gens. Il faut reconnaitre qu’à Boffa, Boké, les militants du FNDC ont agi et la dernière fois vous avez vu les militants du FNDC à Kaloum, je vais vous rappeler qu’appart Wanindara, c’est à Matam et Kaloum qui ont fait de fortes manifestations, mais je ne colle pas ça à l’UFR. Je colle ça à FNDC.

Proposition de sorti de crise ?

Il ne faut pas penser que la solution de nos problèmes se trouve en réglant de petit problème de courant ou en pensant que le salaire des enseignants va être rehaussé, ou en pensant que le transport va fonctionner normalement ou la pharmacie et tout ça. Je dois dire aux Guinéens que nous sommes face à notre histoire et c’est un tournant décisif nous devons aujourd’hui recouvrir notre indépendance réelle, en 58 on l’a eu par les colons blancs et maintenant-là, nous devons avoir notre indépendance par ses colonisateurs locaux qui sont en train de piller le pays, détourner l’économie de notre pays et de nos prendre pour de moins que rien.

Je dis bien que ce n’est pas une question d’ethnie, ce n’est pas une question de position ou de région. Nous devons tous comme un seul homme nous lever et empêcher le système de nous brimer. Ils utilisent souvent de petit moyens parce que nous sommes affamés à des endroits pour nous dire que nous sommes avec vous, tenez cet argent. S’il vous plait ne fait pas ce travail pour un petit montant.

Nous avons besoin de voir un autre pays aussi comme les autres pays de la sous-région et se réveiller, avoir le courant. Au moment où les gens sont en train de mentir, nous dire qu’on exporte le courant, nous sommes 4ème pays exportateur du courant, aujourd’hui on n’a pas le courant les deux jours. C’est dommage !

Vraiment ! je demande aux Guinéens de se sortir de-là. Levez-vous, rejoignez le FNDC, faisons un travail consistant pour bouter dehors un système qui ne fait rien pour nous.

Une synthèse d’Algassimou Diallo