«Après la déclaration de la fin de l’épidémie Ebola, les dispositifs de lavage des mains ont été abandonnés», a constaté le point focal Unicef au Gouvernorat de Conakry
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Conakry, 26 jan (AGP)- La directrice régionale du Plan et de la Statistique de la Ville de Conakry, Mme Lamah Marie Doualamou, point focal Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), dit avoir constaté, qu’après la déclaration par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de la fin de l’épidémie d’Ebola en République de Guinée, les pratiques de prévention et de lutte édictés par les services de Santé contre cette maladie, ont été presque abandonnées par les populations. 

«Le lavage des mains ne se fait presque pas. Il suffit de faire un tour dans les départements ministériels et dans les autres lieux de travail pour comprendre  avec aisance la disparition des kits de lavage des mains, qui sont primordiales pour éradiquer Ebola. Donc, mon constat c’est que vraiment tout ce qu’on a fait pour éradiquer Ebola on l’a déjà oublié», a déclaré la directrice régionale du Plan de la Ville de Conakry. 

C’était au cours d’un entretien qu’elle a bien voulu accordé au correspondant régional de l’AGP près le Gouvernorat de Conakry. 

Rendant hommage au défunt gouverneur de Conakry Soriba Sorel Camara pour son engagement et son combat contre, non seulement cette maladie, mais aussi la santé de la population de sa sphère géopolitique, le point focal de l’Unicef, Mme Lamah Marie Doualamou, a invité tout un chacun, à reprendre la culture de lavage des mains pour une solution durable dans la période post Ebola. Ce, comme il a été fait pendant le déroulement du Plan d’action intérimaire de  Conakry, exécuté avec l’Unicef, partenaire privilégié. 

Dans le souci de pérenniser les acquis, la directrice du Plan et de la Statistique de la ville de Conakry a dit : «je voudrais inviter également les partenaires au développent, ceux qui n’ont pas baissé les mains, à revenir vers le Gouvernorat de Conakry, pour qu’ensemble l’on puisse trouver des solutions pour ne pas que la maladie Ebola revienne dans notre capitale, Conakry». 

Parlant des survivants d’Ebola,  Mme Lamah a d’abords fait savoir, que ce sont eux les personnes ressources, qui doivent aider à la sensibilisation, avant d’inviter la population à ne pas repousser les guéris d’Ebola.

AGP/26/01/016             MYS/FDF/ST