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Le Soudan du Sud célèbre ce samedi 9 juillet ses cinq ans d’indépendance mais c’est un bien triste anniversaire. Le plus jeune Etat africain est déchiré par une guerre civile depuis plus de deux ans et demi. Des tirs d’arme automatique étaient entendus, vendredi, en fin d'après-midi, non loin du palais présidentiel, à Juba, au moment où le président Salva Kiir et son vice-président, Riek Machar, étaient réunis pour une conférence de presse. Dans ces affrontements entre l’armée sud-soudanaise et les ex-rebelles, il y a eu « plus de 150 morts », a annoncé un porte-parole de Riek Machar.

Après ces deux jours de troubles, l’atmosphère était tendue à Juba, la capitale. Il n'y a pas eu de festivités. Pas de défilé ni de célébrations publiques d’aucune sorte non plus. C'est un anniversaire sans faste. A Juba, on se remet à peine des violences de ces derniers jours. Certains carrefours sont toujours bloqués, plusieurs commerces sont fermés et, selon l'ambassade américaine à Juba, un grand nombre de militaires patrouillent dans la ville afin de restaurer le calme.

Les premières informations recueillies par RFI font part de victimes qui seraient, pour l’essentiel, des soldats. Le bilan est lourd. « Il y a plus de 150 morts », a déclaré Roman Nyarji, un des porte-parole de Riek Machar, ancien chef des rebelles redevenu vice-président suite à l’accord de paix qui a mis fin à deux ans e demi de guerre civile.

« Une escalade de violences »

« Toute la journée, on a anticipé une possible reprise des coups de feu. Tous les ingrédients sont là : il y a deux camps armés qui s'opposent dans la même ville, une guerre civile de deux ans et demie qui ne s'est jamais vraiment terminée, et ces dernières semaines, il y a eu une escalade des violences à différents endroits du pays », explique Richard Nield, journaliste indépendant.

Le spécialiste du Soudan du Sud, actuellement à Juba, poursuit : « Si on ajoute à tout cela les incidents de ces deux derniers jours : jeudi le meurtre de cinq soldats des forces gouvernementales par des troupes de fidèles à Riek Machar, puis vendredi la mort de 100 à 150 soldats d'après les premières estimations, alors il y a toutes les chances que ces incidents mènent à un nouveau cycle de violences au Soudan du Sud. C'est un pays avec un passé d'attaques par vengeance et donc l'inquiétude c'est que cela se reproduise encore. »

Un équilibre difficile à trouver

Ce pic de tensions cette semaine à Juba est le plus élevé depuis le retour d'exil de Salva Kiir, en avril dernier. Cinq ans après l'accession à son indépendance, le pays se trouve toujours dans une situation politique encore instable. Après avoir traversé près de deux ans de guerre civile, il a bien du mal à trouver un équilibre et ce, malgré la signature d'un accord de paix en août 2015, et malgré le retour dans legouvernement d'union nationale du vice-président Riek Machar.

Pour les Nations unies, les tensions de ces derniers jours illustrent le manque d'implication de chaque partie dans l'application d'un processus de paix viable. L’instabilité se vérifie aussi sur le plan économique. L'inflation frôle les 300% et la monnaie a perdu près de 90% de sa valeur cette année. Sur le plan humanitaire, le bilan est désastreux car un enfant sur quatre souffre de malnutrition et plus de 2,5 millions de personnes ont fui les régions instables du pays.

 

RFI

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Au Gabon, le président sortant, Ali Bongo, accompagné d’un important cortège, a déposé, dans la matinée de ce samedi 9 juillet, son dossier de candidature dans les bureaux de la Commission électorale nationale et permanente (Cenap) à Libreville, la capitale. Près d’une vingtaine de candidats se sont déclarés à l’élection présidentielle prévue pour se tenir le 27 août.

Il était un peu plus de 11h00, heure locale, lorsqu’Ali Bongo a déposé sa candidature. Aussitôt, devant plusieurs milliers de ses partisans, il a brandi le récépissé de la Cenap. « Le dossier est là. Il est bien complet. J’avais même des pièces qui n’ont pas été demandées », a dit Ali Bongo à ses partisans.

Le président sortant s’est ensuite acharné contre ses adversaires. « Est-ce que vous me connaissez ? Est-ce que j’ai l’air d’un étranger ? Est-ce que je viens d'ailleurs ? », a-t-il demandé à la foule. « Je ne viens pas d’un autre pays. Je suis Gabonais. Je suis là et je resterai là », a-t-il hurlé.

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Dans le cadre d'une tournée visant à promouvoir l'éducation des filles dans le monde, la première dame des États-Unis doit rencontrer mardi 28 juin des adolescentes marocaines à Marrakech.

epuis quelques semaines déjà, les autorités du royaume en charge du tourisme et de la sécurité sont sur les dents. Il faut dire que Marrakech accueille une invitée très spéciale : Michelle Obama, première dame des États-Unis, atterrit ce lundi 27 juin dans la ville ocre, où elle doit séjourner dans le prestigieux hôtel Royal Mansour accompagnée de sa suite.

Car l’épouse de l’homme le plus puissant du monde n’est pas venue seule. Outre ses filles Sasha et Malia, les actrices Meryl Streep et Freida Pinto sont elles aussi du voyage.

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