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Le ministre de la Santé, Dr Abdourahamane Diallo  affiche sa volonté de renouveler les agréments des sociétés grossistes de médicaments en République de Guinée.

 

Il a affirmé cette volonté lors d’un récent Conseil des ministres au cours duquel, il a indiqué, que les enjeux de l’activité des sociétés importatrices de médicaments sur la santé des populations et des conséquences sur le plan économique sont importants. D’où la nécessité de partager l’initiative avec l’ensemble des membres du gouvernement.

 

Le ministre de la Santé  a rappelé, que la République de Guinée a, depuis 1985, procédé à une libéralisation des activités pharmaceutiques. La mise en place des sociétés grossistes, depuis cette date, a connu une dérèglementation et un non-respect des normes. Ce qui a conduit le pays à avoir près de 100 sociétés grossistes répartiteurs, dont la plupart alimentent le marché illicite du médicament.

 

Il a donné à titre indicatif quelques chiffres de la sous-région pour une comparaison du nombre de sociétés grossistes. «Le Mali : population 16 millions, nombre de pharmacies 536 pour 4 grossistes ; La Côte d’ivoire : population 24 millions, nombre de pharmacies 800 pour 4 grossistes ; Le Niger : populations 16 millions, nombre de pharmacies 245 pour 3 grossistes ; La Guinée : population 11 millions, nombre de pharmacies 400 pour 96 grossistes».

 

Dr Abdourahamane Diallo a révélé à cet effet, que «les conditions de délivrance des agréments ne respectent pas  la Loi pharmaceutique. Il s’avère  que plusieurs des sociétés ayant acquis légalement des agréments, sont à la base de l’approvisionnement des marchés illicites de médicaments sur le territoire national».

 

Il a dit, que selon le FMI, 93% du marché du médicament est illicite en Guinée avec un chiffre d’affaires annuel avoisinant les 800 milliards de francs guinéens.

 

«Ainsi, la criminalité pharmaceutique représente une réelle menace pour la santé publique en Guinée. Ce qui signifie que la mise sur le marché des médicaments ne répondant pas aux normes de commercialisation, constitue une grave violation du cadre législatif et réglementaire», a souligné le ministre.

 

Il a donc exprimé sa détermination à faire face à ce phénomène qui a pris de l’ampleur ces derniers moments, pour préserver la santé de la  population. En procédant au renouvellement de l’ensemble des agréments délivrés aux sociétés grossistes répartiteurs dans le pays, sur la base d’une évaluation rigoureuse des agréments antérieurement délivrés et à l’analyse des activités de ces sociétés grossistes, afin de voir celles qui répondent aux critères définis par la Loi sur la pharmacie.

AGP/05/12/016         CM/KS/ST