Guinée : la nouvelle grille salariale au centre d’une conférence de presse du ministre de la Fonction publique
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Après des réactions qui fusent de partout contre la nouvelle grille salariale, surtout à la paie des salaires du mois de novembre, le ministre de la Fonction Publique, de la Réforme de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration (FP-REMA), Sékou Kourouma est sorti, à nouveau, mercredi, 30 novembre 2016, à travers une conférence de presse, pour davantage donner des explications sur cette grille, a suivi l’AGP.

 

Deux sujets étaient à l’ordre du jour de cette rencontre : la nouvelle grille salariale et la situation des fonctionnaires engagés de 2005 à 2010 non pris en charge.

 

Sékou Kourouma a commencé ses propos par préciser, que ce n’est une grille salariale, mais plutôt des grilles indiciaires au nombre de 06, qui sont A1, A2, A3, B1, B2 et C, qui ne veulent pas dire augmentation comme on l’explique dans les services administratifs.

 

«Ces grilles indiciaires sont sorties de l’ancienne qui date de 1985. Et les procédures de leur mise en application ont commencé depuis 2009, quand les organisations syndicales ont demandé une augmentation de 40%, et la revalorisation des diplômes.

 

Ces grilles adoptées et publiées le 14 octobre dernier, à travers un décret du président de la République, ont été élaborées par un expert international qui a travaillé avec les techniciens de l’administration guinéenne», a souligné le patron de la Fonction publique guinéenne.

 

Sur les avantages de ces grilles, le ministre a déclaré, qu’il n’y aurait plus de blocage d’un fonctionnaire dans son avancement en grade, revalorise les diplômes, augmente le salaire et la pension. Ces grilles sont purement techniques et non administratives.

 

Au point deux de la rencontre, concernant le cas des fonctionnaires engagés de 2005 à 2010 non pris en charge.

 

Le ministre de la FP-REMA, Sékou Kourouma a fait savoir : «Ces fonctionnaires qui sont depuis quelques jours dans les rues de Conakry pour manifester contre leur non prise en charge, sont qualifiés de faussaires et doivent être poursuivis par le ministre de la fonction publique. Leurs dossiers ont été traités un à un par une commission mise en place à cet effet. Et sur 11.227 traités, 4.806 seulement sont authentiques et 6.421 sont des faux dossiers».

 

Face à ce dossier, le ministre se déclare victime de calomnie et de diffamation de la part de ces fonctionnaires.

AGP/30/11/016          OS/KS/ST