Promotion de la paix : le coran lu par des femmes pour implorer la grâce divine
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L’Association pour la Formation, l’Insertion, la Réinsertion et le Développement en Guinée (AFIRDEG) a organisé une cérémonie de lecture du Saint Coran pour la sauvegarde de la paix et l’unité nationale ce vendredi, 06 décembre 2019, à la grande Mosquée Fayçal.

L’occasion a été mise à profit pour véhiculer des messages de paix et de solidarité entre les femmes de Guinée.
Après la lecture, l’imploration et la bénédiction pour la cohésion sociale et l’unité nationale, par les femmes, la présidente de l’association, Madame Martine, a rappelé que la vocation de sa structure est d’aider les jeunes guinéens pour leur insertion socio-économique. Mais avec la situation actuelle du pays et ses corollaires de violences, l’association privilégie la sensibilisation des femmes pour que celles-ci s’impliquent davantage dans la promotion de la paix à travers des prières et des bénédictions.

« Notre association a pour but d'aider les guinéens qui sont à l'étranger particulièrement les migrants pour leur insertion et réinsertion. Mais aujourd'hui on ne peut faire venir les jeunes guinéens qui sont à l'étranger alors que la plupart des jeunes de Conakry n'ont rien. C'est pourquoi je me suis dit comme c'est chaud à Conakry, il faut que je vienne

jouer ma partition. C'est ainsi que j'ai décidé de faire venir les femmes pour qu'elles lisent le Coran et la Bible, d'ailleurs cela va être la première pour la paix et l'unité nationale », a indiqué la président de ladite association, madame Martine.

La femme, baromètre de la société, a un rôle important à jouer en période de crise.  « Ce sont les femmes qui mettent les enfants au monde, qui font tout à la maison… Quand elles parlent à leurs époux ou à leurs enfants, je pense qu’elles seront entendues. Quand il y a la paix, c’est ce qui est bon et cette paix ne pourrait être obtenue sans l’implication des femmes », mentionne la présidente de l’ONG.

« J'ai réuni les sœurs, les mamans pour qu'on se donne la main parce que j'ai constaté aussi qu'en Guinée les femmes ne sont pas unies. Et si elles ne sont pas unies comment nous allons avoir les postes de responsabilités, comment on va avoir même la chance de devenir présidente de la république ou de l'Assemblée nationale ? », S’interroge notre compatriote qui vit à Paris

Alpha Amadou Diallo