Keira, ministre de la Sécurité :  « La justice ne sévit pas contre des présumés malfrats arrêtés »
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Le ministre de la sécurité de la Protection Civile ; Alpha Ibrahima Keira, Hier l’invité des Grandes Gueules sur Espace Fm.  Le ministre Keira a reconnu la recrudescence de la criminalité et semblé rejeter la responsabilité de la criminalité dans la cité à la justice.

 « Il y a des criminels, des grands bandits qui ont été arrêtés sur des dossiers constants avec des faits répréhensives que nous retrouvons deux mois après dans la rue, et ces gens se permettent de faire de récidive et qui arrivent parfois même à menacer des policiers qui les ont arrêtés. Nous lorsqu’il y a la violation de la loi, nous intervenons pour appréhender, l’auteur de cette violation, nous la traduisons devant la justice, c’est à la justice de faire en sorte que la loi dans toute sa rigueur soit appliquée pour que ce soit éducative et que sa porte, si la loi était appliquée et avec

fermeté et surtout si la loi n’était pas été alaisée, parce que même l’adultère a été alaisé alors que l’indépendance à 2000 ou quoi, l’adultère existait comme étant une infraction pénale. Donc il y a eu tellement de changement parce que à un certain moment, des gens qui étaient des contestateurs ou qui avait des positions défendre c’est pour cette raison.»  A reconnu le ministre de la sécurité, Alpha Ibrahima Keira.

Interrogé sur le nombres de malfrats qu’ils ont arrêté et mis à la disposition de la justice et sur les efforts faites pour que les malfrats qu’ils prennent lors des opérations ne se retrouvent plus dehors quelques jours après.

« Je ne peux pas vous donnez la liste de tous ceux qui ont été arrêtés, laisser-moi vous dire que chaque fois, nous ne pouvons pas arrêter que des gens viennent faire des crimes ou des vols, nous ne pouvons pas le faire. Mais quand ils commettent l’acte, nous les recherchons et nous les retrouvons, c’est ça le rôle de la police. Il n’y a aucune police qui peut intervenir et avoir de résultats 100% si l’environnement socio-politique ne coopère pas, si les gens ne collaborent pas avec la police. » A t- il souligné et qui ajoute  

 « La collaboration interdépartementale est très bonne et beaucoup de mesure ont été prise dans le cadre de la réforme de la justice mais malheureusement les habitudes sont têtues et il y a eu des magistrats qui ont écopé des sanctions par les conseils de la magistrature, ce sont des cas inadmissibles.

Nous, ce que nous pouvons, c’est de faire connaitre au ministre de la justice, que nous sommes surpris que des malfrats de cet acabit se retrouvent encore dans la nature et continuent à créer … » a t- il rappelé.

Marie BILIVOGUI ( pour ramatoulaye.com)