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Politique

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Face à la persistance du pouvoir en place dans son projet de changement de constitution, le Front National pour la Défense de la Constitution était en conférence de presse ce vendredi, 24 janvier 2020. Au cours de cette rencontre, une déclaration a été rendue publique.

Lisez !

L’obstination du Président Alpha Condé à soumettre au référendum un projet de nouvelle Constitution à l’effet de s’octroyer un troisième mandat illégal est en passe d’entraîner la Guinée dans un chaos aux conséquences irréversibles.

Farouchement engagé à défendre les principes démocratiques dont la limitation du nombre de mandat consacré par la constitution en vigueur, le peuple de Guinée s’est opposé aux velléités de présidence à vie du Président Alpha CONDE avec une détermination sans faille.

En effet, ni la répression sanglante des forces de défense et de sécurité, ni la stratégie d’ethnicisation de la lutte contre le troisième mandat employé par le Pouvoir n’ont réussi à détourner les guinéens de leur quête : l’alternance démocratique dans le respect des Lois.

L’entreprise de confiscation du pouvoir en cours remettrait ainsi en cause tous les immenses sacrifices consentis par le Peuple en 2009 et l’armée en 2010, ainsi que les efforts fournis par la communauté internationale pour sortir le pays de la crise consécutive au coup d’État militaire  

Il ne faut plus prendre des gants avec un Président dont le cynisme et le mépris vis-à-vis du respect du droit à la vie de ses concitoyens transparaissent clairement de ses propos : « Dans les autres pays où il y a eu de nouvelles Constitutions, il y a eu beaucoup de manifestations, il y a eu des morts, mais ils l’ont fait ».

Il ne faut plus prendre des gants avec un Président-Chef des armées dont les forces de défense et de sécurité tirent à bout portant sur des citoyens désarmés, y compris des enfants, tirent sur les corbillards et les ambulances, gazent des cimetières, sortent sans justification des corps de la morgue pour les abandonner à leur état de putréfaction…

Il ne faut plus de prendre des gants avec un Président qui après avoir juré de respecter et de faire respecter la Constitution à deux reprises, viole son serment en se rendant coupable de parjure et de haute trahison vis-à-vis de son peuple pire, en appelle à

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Aboubacar Sylla, porte-parole du gouvernement guinéen dans les studios de RFI. RFI/Laurent Correau

En Guinée, un policier qui avait fait usage d'une arme létale lors d'une manifestation vient d'être mis aux arrêts. C'est l'une des rares mesures de sanction prises jusqu'ici suite à ce genre d'actes et elle intervient alors que les manifestations contre un projet de troisième mandat, la semaine dernière, ont conduit à la mort d'au moins trois personnes. Pourquoi si peu de sanctions ont-elles été prises jusqu'ici suite à l'usage de la violence dans le cadre du maintien de l'ordre ? Quelle lecture les autorités guinéennes font-elles par ailleurs des marches qui ont eu lieu la semaine dernière ? Pour en parler, notre invité est le porte-parole du gouvernement, Aboubacar Sylla. De passage à Paris, il répond aux questions de Laurent Correau.

RFI : Quels sont les faits pour lesquels un policier a été mis aux arrêts ?

Aboubacar Sylla : Un policier a été mis aux arrêts tout simplement parce qu’il s’est avéré qu’il a tenu une arme létale dans un périmètre de manifestation. Il n’était pas dans le dispositif de maintien d’ordre. Il appartenait à un PA et il se sentait menacé…

Un poste avancé…

Un poste avancé. Il a tiré des coups de feu en l’air. On le croit d’autant plus facilement qu’il n’y a pas eu ce jour de victimes, il n’y a pas eu de morts, il n’y a pas eu de blessés par balles. Mais il a violé une règle fondamentale parce qu’il aurait pu y avoir des victimes et c’est pour cette raison qu’il a été détenu. Notre pays a une image qui est dégradée par rapport au maintien de l’ordre en raison du fait que souvent il y a des victimes à l’occasion des manifestations. Mais nous avons toujours dit en tant que gouvernement que si nous avons des preuves, si nous avons des indices qui permettent de remonter jusqu’à l’origine de ceux qui tirent dans les manifestations, que ce soit des policiers ou des gendarmes ou des militaires ou des personnes qui ne sont ni membres des forces de l’ordre ni membres de la sécurité militaire, dans ces conditions, nous interviendrons, nous ferons des enquêtes et le droit sera dit. Le seul cas que nous avons connu où on a pu identifier un capitaine qui avait tiré sur un jeune après une manifestation, ce cas a fait l’objet d’un traitement judiciaire. C’était le capitaine Kaly, il a été arrêté et condamné à 10 ans de réclusion criminelle [Kaly Diallo condamné le 4 février 2019 pour le meurtre d’un militant en août 2016 en marge d’une manifestation de l’opposition NDLR].

Mais cela ne fait qu’une seule condamnation sur un bilan de plus de 120 morts, selon l’opposition en 9 ans. Comment expliquez-vous ce décalage ?

Il n’y a pas de preuves qui permettent d’identifier ceux qui tirent. Il y a trop de perturbations des scènes de crime. Lorsqu’il y a des crimes, il ne faut pas déplacer les corps. Il faut attendre que les officiers de police judiciaire viennent pour commencer l’enquête. Et à partir de là, cela sera peut-être possible d’identifier les coupables et de les traduire devant les tribunaux. Ce n’est à l’honneur de personne que les manifestations en Guinée se traduisent par autant de morts.

Il y a une semaine démarrait une nouvelle vague de manifestations du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC). Quel message entendez-vous monter de la rue au travers de ces mouvements ?

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Ce mardi matin, dans le cadre de la revue régulière de la situation des droits humains dans les pays membres de l'ONU, c'était au tour de la Guinée justement de passer devant ses pairs. Alors que depuis le début de la mobilisation contre un changement de Constitution, des violences meurtrières ont fait des victimes parmi les civils et les gendarmes.

Pendant une matinée, les mesures de la Guinée pour améliorer la situation des droits de l'homme sont passées au crible. Un seul point positif a été mis en avant : l'abolition de la peine de mort.

À l'inverse, les Pays-Bas, le Canada, la France, la Belgique, le Royaume-Uni, l'Allemagne, les États-Unis, tous évoquent leur inquiétude concernant l'encadrement des manifestations ces derniers mois. Ces pays demandent des enquêtes impartiales concernant les violences survenues lors des manifestations comme en faisait part Philip Martin Cummings, représentant américain : « Nous recommandons à la Guinée d'ouvrir des enquêtes indépendantes pour identifier et poursuivre les auteurs des violences qui ont conduit à la mort de plusieurs civils lors des manifestations d'octobre et novembre derniers ». La Slovaquie a dit son inquiétude face à l'utilisation d'armes létales par les forces de sécurité.

De son côté, le ministre guinéen de la Justice, Mamadou Lamine Fofana, assure que les policiers ont une consigne : se présenter les mains nues pour encadrer les manifestations. S'ils sont armés, les policiers se tiennent « à une distance raisonnable » des manifestants, selon les mots employés par le ministre. Quant aux lenteurs concernant les enquêtes judiciaires, les autorités guinéennes rappellent que les policiers n'étaient jusque-là pas formés pour mener des enquêtes balistiques. Mais cela devrait changer, puisque les agents de police sont en train d'être formés, indique le ministre.

Doubler « les efforts »

Concernant les personnes décédées durant les manifestations, le ministre Mamadou Lamine Fofana, affirme que les efforts sont là pour savoir ce qu'il s'est passé : « Pour ces morts d’hommes qui s’opèrent pendant les manifestations, le gouvernement est en train de doubler tous les efforts pour arriver à la manifestation de la vérité ». Les violences signalées « font systématiquement l'objet

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