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Jamais dans l’histoire de la Guinée, l’État n’a autant démontré sa ferme volonté de mettre à la disposition de l’équipe nationale de Football, des fonds aussi colossaux que cette année, à la coupe d’Afrique des nations qui se poursuit en Égypte, pays des pharaons. Pour cette année, le gouvernement, a décidé de tout mettre à la disposition du Syli national, afin que les joueurs puissent à leur tour, faire de leur mieux. C’est à saluer et à apprécier, j’insiste là-dessus !

Ces moyens, pas comme les années antérieures il faut le rappeler d’entrée, c’est bien sur initiative du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ibrahima Kassory Fofana, qu’ils ont été disponibles à travers une commission mixte en charge de cette manne financière, à sa tête, le deuxième vice-gouverneur de la Banque Centrale, en l’occurrence, Baïdy Aribot. Tout ceci, a été facilité grâce à l’implication des ministres des Sports et du Budget.

L’essentiel dans tout cela, n’est pas de dédouaner Paul ou Pierre, mais plutôt d’afficher la ferme volonté de l’État à accompagner l’équipe nationale. Je me répète : jamais, le Syli n’a aussi bénéficié du soutien de l’État.

Pour preuve, les primes de qualification en huitièmes de finale, ont été fixées à 20 mille dollars pour les 23 joueurs, le coach et son staff technique. Mieux, L’État avait aussi l’ambition d’aller au-delà si le Syli passait en quarts de finale, avec un montant de 30 mille dollars pour chacun. Même lors des matchs amicaux, notre Syli, a obtenu des câlins de la part du gouvernement, ce qui n’est une réalité dans aucun pays au monde. Certainement, d’aucuns parleront de montant faramineux ou dérisoire. Mais, pour qui notre État doit-il s’investir autant, outre notre patrimoine national ? L’équipe nationale est évidemment ce patrimoine sur lequel il faut miser, investir pour un résultat qu’il soit meilleur ou pas. Ce qui compte, c’est de prouver qu’on a quelque chose en commun à défendre.

Depuis un temps, l’on a tendance à comprendre que certains font de l’acharnement contre L’État, notamment le ministère des Sports dont le seul but est d’atteindre un homme : Sanoussy Bantama Sow. Ils me diront que c’est sans doute une pression pour demander des comptes. Ça n’a rien à voir. Au fond, on peut le qualifier

de règlement de compte dans un pays, où des médias prennent souvent positions sur des sujets donnés pour défendre leurs hommes forts, que dis-je ? Leurs patrons déguisés. C’est juste mafieux et malheureux !

Pour le cas précis, il faudra d’abord situer les responsabilités avant de porter des charges contre quiconque par rapport au sort de l’équipe nationale, mais également les insinuations faites sans preuves palpables sur des cas de mauvaises gestions de fonds. Ce qui reste claire, c’est à la fédération de s’expliquer de plus. C’est elle qui a bénéficié énormément de ce soutien de l’État. Le ministère des Sports n’a fait que jouer le rôle qui lui est assigné. Et d’ailleurs, c’est ce qu’il a fait à cette Coupe d’Afrique des nations.

En somme, l’engagement de l’État mérite des applaudissements. Les conséquences de l’élimination du Syli à la CAN doivent être tirées. Les fautifs doivent être sanctionnés à la hauteur de leur forfaiture. Et, les nombreuses prouesses enregistrées au sein du ministère des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique depuis l’arrivée de Bantama Sow à la tête de ce département, doivent être accompagnées, soutenues. Ce ministère n’est plus un ministère de Football. Il est devenu un département des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique.

Dans le domaine des Sports, plusieurs fédérations appuyées par le département en question, fonctionnent normalement. De la fédération de la Boxe, du Basket Ball, du Tennis, en passant par le Volley Ball, il y a bien des réalisations. Autre acquis, c’est aussi la tenue continuelle des différents tours cyclistes de Guinée.

C’est donc dire, qu’au delà du Foot, le ministère a des chats à fouetter. Alors, pourquoi tout cet acharnement ?

Alpha Madiou BAH Journaliste, Analyste politique

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