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Les acteurs politiques guinéens n’ont pas pris beaucoup de temps pour réagir à l’annonce, jeudi soir, du projet de la nouvelle constitution par le chef de l’Etat, Alpha Condé. Si les uns dénoncent, les autres apprécient.

Pour Bah Oury, président de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD), le chef de l’Etat en annonçant sa volonté d'élaborer une nouvelle constitution en dépit de « l'inconstitutionnalité de cette procédure », plonge la Guinée dans « les incertitudes » et ouvre la voie à « la déstabilisation de son pays ».

« La CEDEAO est ainsi directement interpellée », indique Bah Oury, tout en soulignant que l’acte du président Condé va au-delà des frontières guinéennes. « Sa décision, se désole-t-il, est ainsi une source supplémentaire de facteurs de tensions et de conflits dans cette région. De son côté, l'UA doit veiller à appliquer les pertinentes dispositions de la Chartre africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance (en vertu de laquelle) la décision du président Condé à un coup d'État ».

Cependant, l’ancien ministre de la Communication, Alhousseini Makanera estime que le président de la République vient d’offrir une opportunité à la Guinée. « La nouvelle constitution tient compte des attentes de la génération actuelle sans occulter l’avenir des générations futures. Il nous faut quitter les débats de

caniveaux », a-t-il lancé.

A en croire M. Makanera, le président de la République, « en bon démocrate, s’est mis au-dessus de la mêlée et a écouté le peuple ». « Après avoir consulté beaucoup de Guinéens à travers le Premier ministre, il a préparé une nouvelle constitution pour nous envoyer au référendum. Seul le référendum permettra de savoir où se trouve la majorité des Guinéens », ajoute Makanera, par ailleurs ancien Premier ministre.

Dans un discours à la nation, jeudi soir, le président Condé a annoncé un projet de nouvelle constitution qui, selon lui, sera vulgarisé auprès des Guinéens avant son adoption. Cette réforme de la constitution est rejetée par la société civile et l’opposition qui estiment qu’elle vise à permettre au président sortant de briguer un 3ème mandat.

Sadjo Diallo