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Le Directeur Général de l’Office national de formation et de perfectionnement professionnel (ONFPP) a fustige l’acte des agents de la sécurité qui ont pris une femme en bouclier face à des jets de pierres de manifestants à Wanidara, mercredi dernier. Lucien Gbendou Guilao appelle par ailleurs, aux citoyens à faire confiance aux actes du nouveau ministre de la sécurité.

La vidéo qui circule en boucle en sur les réseaux sociaux montrant une femme sous force, servir de bouclier à des agents de sécurité, a indigné les citoyens et a interpellé les autorités guinéennes, qui ont décidé cette fois de sévir.

«Cette vidéo a interpellé tout le monde, moi le premier pour la simple et bonne raison que je suis un cadre de l’Etat, je suis de la mouvance présidentielle et je suis un ministre de la République, quoi que directeur général de l’Office National de Formation et de Perfectionnement Professionnel. Donc, ça m’a interpellé toute la nuit », martèle Lucien Guilao, qui n’a pas pris trop de temps pour aller rencontrer Albert Damantang Camara. « Je suis allé voir le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile qui est un ami pour voir exactement ce qui s’est passé, et pour lui dire de tout faire pour trouver une solution à ce problème et de se servir de la vidéo pour essayer de trouver les coupables. Ce qui est naturel parce que le ministre de la Sécurité est un ami et je me dois de lui donner des conseils qu’il faut pour que sa mission réussisse, et c’est ce que j’ai fait », souligne le DG de l’ONFPP.

« Quand je suis arrivé au Ministère de la Sécurité, la ministre de l’Action Sociale était présente et elle était en réunion avec le ministre de la Sécurité. Moi, j’étais dans la salle d’entente. Au moment de partir à Wanidara, les deux ministres m’ont demandé de venir avec eux et c’est ce que j’ai accepté avec plaisir. Arrivé à Wanidara, nous avons essuyé des pierres et personne n’a été touché heureusement. Sur place, nous avons garé et nous avons demandé

aux deux chefs de quartier qui étaient avec nous de nous indiquer où la pauvre dame était. L’idée, c’était d’aller compatir et de voir si elle avait des problèmes de santé, de faire la prise en charge. Donc, quand nous sommes arrivés, le chef de quartier est allé voir si la dame et sa famille étaient là. Il est revenu nous dire que la dame n’était pas là. C’est ainsi que nous sommes revenus au Ministère », a-t-il confié, tout en soulignant que dans le contexte actuel guinéen, « la confiance n’existe pas ». 

« Mais il faut aller au-delà et essayer d’avoir confiance aux actes que nous posons et les actes que le nouveau ministre de la Sécurité pose. Et dire qu’on doit avoir confiance et voir ce qui va se passer. Dire que les coupables ou les responsables de cet acte horrible ne sont pas les vrais est faux », clame M. Guilao

Par ailleurs, il appelle les citoyens Guinéens à plus de vigilance. « Ce que je donne comme conseil, c’est que les vidéos que les gens postent doivent nous servir pour retrouver les coupables d’actes ignobles. Ce que je conseillerai aux gens qui prennent des vidéos, qu’elles soient les plus claires possibles afin de pouvoir aider la police à débusquer. En Europe, c’est ce qui se passe. Ce sont des vidéos d’amateurs ou les systèmes de surveillance vidéo des grandes villes qui aident la police à retrouver des malfaiteurs. J’encourage tout le monde à envoyer des vidéos d’abord au ministère de la Sécurité pour pouvoir aider à retrouver des malfaiteurs. Si une vidéo est bien faite, elle est faite à temps et postée à temps, les résultats sont bons. La preuve, c’est que cette vidéo a été postée le 30 pour un acte qui s’est fait le 29. Et le 31, ça a permis de savoir clairement les choses», explique le DG ONFPP.

Sadjo Diallo