Retrait de l’OIF : Souleymane Keita parle de « fuite en avant » de l’institution
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Le Conseiller chargé de mission à la présidence également membre du Bureau politique nationale du RPG/AEC se dit surpris du retrait l’Organisation international de la francophonie (OIF).

Pour Souleymane Keita, cette attitude de l’institution est « surprenante » et ne comprend pas les raisons avancées par l’OIF.

« Je suis aussi étonné quand j’ai lu le communiqué, alors que nous sommes à moins d’une semaine du jour du scrutin. Je relève le fait que l’OIF explique le manque d’inclusivité des élections, c’est encore maladroit de la part de l’institution, parce que, je crois que quand les commissaires de l’opposition ont

décidé de se retirer du processus électoral,  l’OIF était encore là, elle ne s’est pas manifestée et lorsque l’opposition a décidé enfin de ne pas participer à ces élections et exprimer leurs volontés à vouloir empêcher, encore l’OIF était là, mais elle a continué à travailler avec la CENI », rappelle M. Keita, qui attend « de connaitre les vrais raisons » de cet retrait qu’il considère comme « une fuite en avant ».

« De toutes les façons, elle n’est pas partie prenante. Et ce qui reste clair, il appartient seulement à la CENI, de nous organiser les élections et à date.

A ce jour, je crois que les aspects les plus importants sont exécutés et il ne reste plus qu’à aller aux élections », indique le Conseiller chargé de mission à la présidence.

Selon Souleymane Keita, il faut noter que l’OIF avait été sollicitée pour travailler avec la commission électorale nationale indépendante(CENI) en vue notamment, de veiller à l’application des recommandations de l’audit du fichier.

Sadjo Diallo