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Au lendemain de la manifestation appelée par le FNDC pour demander le départ du président de la République Alpha Condé, Ibrahima Diallo chargé des opérations du Front national pour la défense de constitution (FNDC) dresse un bilan salutaire du faite qu'il n'y a pas eu de perte en vie humaine et regrette tout de même des cas blessés et dont certains par balle. Dans la même logique, il répond aux détracteurs du FNDC qui disent que cette plateforme est en manque de stratégie.

Partiellement suivi par les populations de Conakry et environ, la manifestation du 20 juillet 2020 s'est tenue sans assez de violence comme l'on pouvait le constater dans le passé et ce malgré les quadrillages de certains leaders du mouvement. Ibrahima Diallo salue de passage le courage des populations qui ont répondu à l’appel du FNDC.

« Je dois d'abord saluer le courage des populations de Conakry, Coyah et Dubréka qui étaient essentiellement concernées par cette manifestation et qui ont répondu à l'appel du FNDC malgré la pluie et de la présence massive de la police, de la gendarmerie et de toutes les unités de l'armée, des forces spéciales, de la garde présidentielle réquisitionnées par le gouvernement guinéen pour réprimer cette mobilisation », indique-t-il d’entrée.

Nonobstant un déploiement massif des forces de l'ordre, l'axe la route le prince a vibré le lundi 20 juillet d'où certains citoyens ont payé les frais par des blessures et se trouvent dans des cliniques pour des soins. Pour le chargé des opérations du FNDC, le fait le plus choquant dans cette répression, est qu’un bébé de 4 mois a été arraché des mains de sa maman et jeté par un policier. Comme si le moral a quitté dans ce pays.

« Malgré le caractère pacifique de la mobilisation, le sens élevé et du civisme des manifestants, les forces de sécurité ont à nouveau comme par habitude obéi aux ordres manifestement illégaux en faisant usage d'arme de guerre pour réprimer les manifestants. Nous avons aujourd'hui en termes de bilan 20 blessés civils et des forces de sécurité. Parmi les 20, il y a 5 qui sont blessés par balle et 2 sont dans un état très critique. Nous avons enregistré aussi une dizaine d'arrestation. Ce qui est plus choquant est qu'il y a un policier qui s'est introduit dans le domicile d'un citoyen à Wanindara et a arraché un bébé de 4 mois des mains de sa maman et le jeté à terre. Le bébé est blessé. Mais il faut se réjouir que nous n'avons pas enregistré de morts pour la première fois », souligne Ibrahima Diallo.

En réponse à la sortie médiatique du ministre de la Sécurité qui parlait d'un échec de cette manifestation, le chargé des opérations du FNDC recadre le gouvernement.

« La manifestation d'hier marque le début de la mobilisation pour le départ de monsieur Alpha Condé. La Guinée est ce pays où le gouvernement se glorifie d'avoir réquisitionné la police, la gendarmerie et l'armée pour réprimer les manifestants et encore faire un communiquer pour dire que la manifestation a été un échec. Non ! Vous connaissez la capacité de mobilisation du FNDC », attire-t-il.

Comparativement aux sociétés civiles maliennes et Burkinabès dans l'organisation des marches, Ibrahima Diallo incendie ces accusations qui disent que le FNDC est dépouillé par le pouvoir de Conakry.

« Le pouvoir d'Alpha Condé ne tient qu'à deux choses qui sont la banque centrale parce qu'il y a des milliards pour acheter la conscience des citoyens et parfois des cadres qui n'ont plus de moralité et de dignité pour les proposer des postes de responsabilité en vue de soutenir son troisième mandat. La deuxième chose c'est les forces de défense et de sécurité où une bonne partie est équipée pour réprimer les manifestants. Vous avez suivi aujourd'hui le pouvoir est refusé par le peuple de Guinée, même dans son fief (Haute-Guinée, ndlr) les gens manifestent un peu partout contre monsieur Alpha Condé. La différence entre la manifestation en Guinée et au Mali par exemple réside dans l'aptitude et de la responsabilité des forces de défense et de sécurité. Au Mali vous avez vu les gens ont manifesté il n'y a pas eu de mort et la seule fois qu'il y a eu bavures, le premier ministre a présenté des excuses publiques et a demandé au ministre de la sécurité de pouvoir diligenter des enquêtes pour chercher à savoir pourquoi une des unités est intervenue pour pouvoir procéder à ces bavures-là. Donc nous sommes en train d'exprimer un droit et nous allons continuer ce combat. Le FNDC reste mobilisé et engagé et a le soutien du peuple. Si les forces de défense et de sécurité ne sont pas dans la rue aujourd'hui, nous faisons descendre 2 millions de personnes dans la rue jusqu'à Sékoutouréya », entonne Ibrahima Diallo.

Pour terminer, le chargé des opérations du FNDC, soutient que la stratégie qui reste a mené est de prendre les armes et c'est chose que le FNDC ne fera jamais dit-il.

« Ce qu'on n'a pas fait et qu'on ne fera pas c'est de prendre des armes de guerre. Nous sommes dans une lutte démocratique, nous sommes des citoyens responsables. Nous avons des forces de l'ordre qui tiennent des armes en face des manifestants qui sont en main libre », a laissé entendre Ibrahima Diallo.

Moussa Thiam