Elections : Bah Oury accuse Cellou Dalein de fraudes électorales
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«En 2005 j’étais candidat au compte de l’opposition pour la mairie de Ratoma. Cellou Dalein était le  premier ministre  en ce moment. C’était la dernière chance de la gouvernance du Général Lansana Conté de Pouvoir se rectifier en organisant correctement des élections communales, parce que l’opposition (UFDG-RPG-UFR) avait boycotté les précédentes consultations (...). Il  était le Premier Ministre. Tous nos  engagements de 2005,  croyant que les élections communales allaient être un levain pour une participation effective de l’opposition à  ces consultations, et de permettre sans violence de résoudre la crise,  ça n’a pas été le cas.  Les urnes ont été bourrées. Le RPG s’est battu pour garder trois circonscriptions (Siguiri, Kankan, Kouroussa). Nous, on s’est battu pour conserver Dinguiraye. On nous a triché à Pita, ici à Ratoma et dans les autres fiefs à Fria etc». A ainsi Bah Oury dans un interview chez nos confrères de Lynx FM

Visiblement très remonté contre le président Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des forces démocratiques de Guinée, le vice-président de l’Ufdg appelle ses pairs de l’opposition à revisiter de manière ‘’profonde notre passé récent’’ et que ‘’les responsabilités soient bien situées’’.

«Donc 2005, méthode administrative pour que les élections ne soient pas salutaires, ni sain. Cellou Dalein était Premier ministre. 2015, dix ans après, Cellou Dalein candidat de l’UFDG dit c’est les préfets, l’administration etc. Entre 2005 et 2015, qu’est-ce qui a changé ? », interroge-t-il. Et de répondre : « Pas grand-chose, dans les méthodes gouvernementales et l’organisation du pays». « Fondamentalement la gouvernance est la même, estime-t-il. Certes des chaises ont été occupées par certains. Mais notre combat pour la démocratie, pour la liberté, pour une société rassemblée et réconciliée, on n’a pas encore réussi (…). La société guinéenne doit se libérer pour nous permettre d’avoir un projet unificateur et qui va au-delà  de certains intérêts mesquins».

Ben Youssef