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Politique

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La semaine qui s’annonce sera décisive dans l’histoire de la Guinée. Le peuple se trouve tout entier face à un homme qui s’est décidé à semer mort et désolation dans notre beau pays. Le président Alpha Condé, après s’être pris pour Mandela, a décidé de devenir Bokassa. 

Il a décidé de changer de Constitution, non content de l’actuelle qui en son article 27 dispose: «en aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, consécutifs ou non». 

En effet, il impose aux 12 millions de Guinéens une constitution qui satisfait l’ambition d’un seul, la sienne, puisqu’elle lui permettra de rester encore 12 ans au pouvoir, jusqu’en 2032. En toute illégalité et sans concertation, il a décidé de coupler le référendum sur cette Constitution illégitime avec les élections législatives qui sont boycottées par l’ensemble des principaux partis politiques d’opposition. Ces deux scrutins ont été annoncés pour le dimanche 1er mars prochain, mais nul doute que le peuple de Guinée s’opposera en masse à ce coup d’État constitutionnel.

Depuis le 14 octobre, le peuple de Guinée, à l’initiative du FNDC, manifeste en masse pour que ce projet de nouvelle Constitution soit retiré et qu’Alpha Condé accepte de céder le pouvoir, tel que le prescrit notre loi suprême. Ces protestations d’une ampleur inédite depuis l’indépendance de notre jeune Guinée, ont été réprimées dans le sang par un pouvoir qui n’a pas hésité à faire tirer sur ses filles et ses fils. 39 Guinéens ont ainsi été assassinés par les forces du (dés)ordre, dont 37 par balle. Le dernier en date est le jeune élève de 17 ans, tiré d’une balle par la police, le jeudi 19 février, il succomba à ses blessures le 21 février. Rimbaud écrit: on n’est pas sérieux quand on a 17 ans…et nous nous disons : on ne meurt pas assassiné à 17 ans.

Malgré les morts et les protestations unanimes, Alpha Condé ne veut pas reculer. Il pense pouvoir se passer de l’avis du peuple de

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En réalité, le problème guinéen est loin d’être politique, mais plutôt un problème de comportement. En Guinée, les opposants deviennent gouvernants, les gouvernants d’hier deviennent opposants, les situations restent les mêmes.

« Les peuples n’ont que les dirigeants qu’ils méritent », dit-on. Que ça soit Alpha Condé ou un autre, tant qu’on ne change pas nos manières…cette situation va persister.

Aujourd’hui on s’attaque aux conséquences sans regarder les causes, ça ne peut pas marcher.

On dénonce la barbarie des forces de défenses et de sécurité (FDS), oui ces actes méritent d’être fustigés. Mais qui sont ceux qui composent les FDS ? Ce sont les plus vagabonds des familles qui sont enrôlés.

Quand on dit recrutement, les familles envoient les plus violents, alors comment peut-on s’attendre à ce que ceux-ci, fassent leur travail régalien. Les familles aussi ont leur part de responsabilité dans cette situation que nous vivons actuellement en Guinée.

Je crois que nous devons méditer sur nos actes que nous posons. Donc, changeons de comportement pour que change notre situation.

Par Sadjo Diallo, journaliste

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Les élections législatives couplées au référendum du 1er mars 2020, sont le principal sujet de discussions dans les café-bars, les marchés ou autres lieux de rencontre de Conakry.

Dans la capitale, plane une atmosphère de suspicion. Certains citoyens sont persuadés que, derrière le changement annoncé de la loi fondamentale du pays, se cache un désir du président Alpha Condé de briguer un troisième mandat. Ce que ne lui permet pas la Constitution en vigueur.

Pour faire entendre leur voix, des Guinéens manifestent régulièrement à l’appel du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) qui réunit l’opposition et la société civile. Et l’économie en pâtit. 

« Quand il y a une mobilisation, on ne peut pas travailler. Nous sommes obligés de fermer », regrette Mabinty Camara, gérante d’un salon de coiffure situé à Sonfonia-gare, un quartier de la banlieue de Conakry.

Sans langue de bois, cette dame se désole de la situation politique qui prévaut dans son pays : « Nous sommes fatigués. Quand on parle d’élections en Guinée, on note toujours des manifestations causant des morts. Il faut que cela cesse ».

A quelques encablures, Ibrahima Bangoura, un chauffeur de taxi maraude. Mais il s’arrête un moment pour se prononcer sur la crise politique que traverse sa Guinée natale.

« Il faut que les opposants se ressaisissent. La plupart d’entre eux étaient dans le gouvernement lorsque le président Lansana Conté modifiait la Constitution pour s’offrir un troisième mandat. Ils l’ont soutenu. Aujourd’hui, ils sont mal placés pour dire non à Alpha Condé. Je le soutiens depuis 1990 et tant qu’il est là, je vais l’accompagner », promet-il.

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Dr Mamady KABA était l’invité de la Radio Espace Fm ce jeudi, 13 février 2020 pour parler de soubresauts politique que cour le pays afin de trouver une piste de solution aux crises, quand certains estiment qu’on a atteint au point de non-retour car le président semble sourd à tous les appels à la fois à l’interne et à l’extérieur de la Guinée. Interview. 

Bonjour : Sur le plan social et politique ça ne va, on a comme l’impression qu’il n’y a plus d’issu, est-ce que c’est le même constat que vous faite ?

Je ne pense pas qu’on a atteint le point de non-retour, on est pas encore au mur, mais au carrefour. C’est à nous de choisir le chemin qu’il faut prendre. Je voulais rappeler un peu le contexte de notre pays. Les crises que nous traversons, nous avons déjà traversé des crises avec les mêmes revendications, avec les mêmes combats et ça se répète, c’est cyclique.

N’est-ce pas tous les présidents de la Guinée depuis l’indépendance jusqu’aujourd’hui, ont géré que de crises pratiquement. Je pense que les crises ont leur racine dans notre histoire. Il faut extirper les racines du mal pour qu’à l’avenir on ait pas à nous battre pour les mêmes raisons, pour les mêmes causes et le nouveau président va avoir à gérer que des crises. Donc nous n’aurons jamais le temps de nous focalisez sur notre développement.

Aujourd’hui on a une opportunité, une réelle opportunité parce que vu l’ampleur des dégâts déjà constatés et vu aussi que les dégâts passés n’ont pas été réparés : le 28 septembre, janvier-février etc. pour remonter jusqu’aux temps anciens avec les Camp Boiro, avec les 05 juillet etc. Ce sont des bagages qui existent que les Guinéens n’ont pas encore réussi à gérer, donc nous sommes en train d’en rajouter. Il y en a qui déjà. Donc je pense qu’on a une opportunité de briser la chaîne, on est dans un cercle vicieux.  L’opportunité ! C’est encore le dialogue. Parce que quand on parle de dialogue, c’est d’abord la forme

Comment y arrivé, comment permettre que des acteurs de deux camps qui ont des positions qui semble irrémédiablement irréconciliable, les faire rasoirs. Les chefs religieux ont essayé, le FNDC a observer une trêve d’une semaine mais pendant ce temps le président a continué à poser les actes préparatoires référendum constitutionnel ? Comment ramener le président à la raison ?    

Je ne pense que les choses ont été posés dans les bonnes formes, depuis le début de cette crise, il y a un problème fondamental. Les personnes qui

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Suite à la sortie du diplomate Américain en Guinée Siméone Ancho le mardi dernier sur la radio nationale affirmant que : « chaque pays souverain peut amender sa constitution pour refléter les changements en fonction de besoin de sa population » et renchérit « nous encourageons le peule à s’exprimer à travers le vote et à soutenir un processus libre, équitable et transparent, ceux qui doivent voter doivent pouvoir le faire, ceux qui ne veulent pas voter doivent pouvoir aussi le faire » ces propos ont fait couler beaucoup d’encres et de salives dans la cité. Pour le Front, c’est une manipulation de la radio nationale qui relativise ces propos aux élections législatives et au référendum. Interview.

Ceux qui veulent aller voter doivent pouvoir le faire ceux qui ne veulent pas voter doivent pouvoir également le faire » comment vous réagissez quelle logique extraire de ces propos tenus par le diplomate Américain

C’est tout à fait normal dans un lange diplomatique, le diplomate peut pas demander aux gens de ne pas aller voter, il ne peut pas également soutenir en disant de refuser de voter, ce que je voudrais rappeler, la position des Etats Unis d’Amérique est connue de tous et très clair.

Le 08 février dernier dans un communiqué signé du secrétaire général d’Etat Américain George Pompéo se sont préoccupés de la situation socio-politique en lien bien sûr de la volonté de M. Alpha Condé de briguer un troisième mandat. Dans le même communiqué, le secrétaire d’Etat Américain a rappelé avoir dit à M. Alpha Condé en 2019 que les Etats Unis soutien les transitions régulière et démocratiques du pouvoir.

Et le Sous-secrétaire d’Etat Américain en charge de l’Afrique de l’Ouest ‘’IGORE’’ a renchéri en disant   que les Etats Unis ont des problèmes avec des présidents qui changent les constitutions pour se maintenir au pouvoir. Et l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique en République de Guinée a toujours fondé sa communication sur cette position exprimer par le département d’Etat Américain.

Il dit : chaque pays souverain peut amender sa constitution pour refléter le changement en fonction de besoin de sa population ?

Dans la journée selon l’Ambassade Américain en Guinée, fera un communiqué pour reprendre textuellement ce que l’Ambassadeur A dit : Vous savez quand vous communiquez à la RTG ou à la Radio Nationale le plus souvent, on extrait vite quelques propos qui frustrent Alpha Condé et les autres propos qui tendent à encourager la démocratie et la bonne gouvernance aussi les élections inclusives, on les boude tout simplement. Donc ce que je suis en train de vous dire dans la journée, il faut attendre ce communiqué des Etats Unis pour ne pas vous trompez.

Donc vous voulez dire que les propos telle que tenus ont été sortis de leurs contextes ?

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