Lycée 02 octobre: AFRIDEG prévient les lycéens sur les risques de l’immigration irrégulière
Imprimer
Affichages : 4162

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

Lycée 02 octobre: AFRIDEG prévient les lycéens sur les risques de l’immigration irrégulière. En collaboration avec le ministère de l’Education Nationale Et de l’Alphabétisation, l’ONG  AFIRDEG- Guinée a organisé une conférence-débat dans l’enceinte du lycée 2 octobre ce mardi, 14 mai 2019.  Thème : «Jeunes Et Femmes de Guinée, l’immigration choisie vaux mieux que celle subie.»

 

C’était en présence d’une masse importante d’élèves que le conférencier M. Macki Guissé, a évoqué dans son exposé, les raisons de ce phénomène migratoire ainsi que les conséquences qui en découlent souvent. Il aussi défini la migration mixte et expliqué la différence entre migration et immigration.

 

«Notre objectif ici, c’est de vous dire de ne pas bouger. Aller n’est pas forcement la solution. On peut avoir tout ce qu’on veut ici, il suffit d’avoir  un objectif et être tenace. Il ne faut pas sacrifier votre vie pour un rêve», a conseillé le conférencier, Macki Guissé.

 

Faites Attention ! Poursuit-il. Regardez ce qui se passe, une fois au Maroc, pour quitter le Maroc aller en Espagne, il faut un visa, c’est là où cette migration devient irrégulière.  «Les parents donnent l’argent aux passeurs qui vont faire traverser les gens dans les pirogues, leur vie est exposée en haute mer, sans aucun moyen de sauvetage. Et en général, ce sont des pirogues qui n’ont pas de pilote, c’est vous qui êtes commandants de bord. On vous donne une boussole que vous n’avez jamais utilisée dans votre vie pour vous orienter dans la mer. Quand il y a la haute marrée, ce qui ne devait pas arriver  arrive. Et finalement, c’est la mort», a-t-il expliqué.

 

Interrogé par un journaliste sur la raison du choix du lycée 2Octobre pour animer cette conférence, M. Guissé répond : «Parce que la plus part des gens qui sont confrontés à cette situation aujourd’hui sont des jeunes lycéens.»

 

Alpha Amadou Diallo