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L’Association des Victimes de Camp Boiro (AVCB) a commémoré ce vendredi, 18 octobre 2019, la date du 18 octobre 1971, marquant «l’exécution sommaire de 70 cadres» guinéens sous le régime du feu président Ahmed Sékou Touré.

Selon le président de ladite association, ce jour-là, 70 détenus furent fusillés simultanément à Coyah, au mont Kakoulima, à Kindia, au mont Gangan et à Kankan sur les champs de
tir du camp Soundiata Keita.

«Ces victimes avaient été choisies pour satisfaire aux prédictions des marabouts de Sékou Touré. Selon Abdoulaye Portos Diallo. Dans son livre ‘’la vérité du Ministre, Sékou Touré devait faire fusiller 70 guinéens, un nombre qui correspond à l’âge du président Ivoirien, Félix Houphouët Boigny, en 1971. Le but de ce sacrifice de 70 cadres guinéens était que Sékou Touré survivra au président ivoirien. Ironie de sort, Sékou Touré mourut le 26 mars 1984, bien avant Félix Houphouët Boigny (mort le 7 décembre 1993)», a indiqué  le président de l’association AVCB M. Abdoulaye Conté.

« L’AVCB dont les membres souffrent encore de multiples tueries de masse perpétrées dans le camp BOIRO, appelle à l’apaisement afin d’éviter à notre pays la répétition de telles  tragédies », a lancé M. Abdoulaye Conté.

Et de conclure: « Tous les conflits finissent autour d’une table de négociation. Nous exhortons donc les protagonistes de la présente crise à privilégier le dialogue, seul gage de paix. Cette paix, on  ne l’obtiendra qu’en mettant en place une commission Vérité, Justice et Réconciliation tant réclamée par l’AVCB afin d’éviter les violences qui ne cessent de se répéter en Guinée ».

Alpha Amadou Diallo