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A l’ occasion de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse (JMLP), célébrée le 03 mai de chaque année,  la présidente de l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication/Guinée (APAC-Guinée), Asmaou Barry a donné son opinion sur la liberté de la presse et la place des femmes journalistes en République de Guinée. 

 

En Guinée plusieurs associations de presse se sont mobilisées pour commémorer cette journée solennelle, et évoquer les problèmes et les défis auxquels les journalistes sont confrontés dans l’exercice de leur métier. C’est le cas de l’APAC-Guinée qui, par la voix de sa présidente, Asmaou Barry, a sollicité la mise en application de la loi sur à l’accès à l’information.

 

«Cette loi a été recalée sous prétexte qu’elle a été adoptée par le Conseil National de la Transition (CNT) qui faisait, en ce moment, office de Parlement. Alors que la loi sur la Haute Autorité de la Communication (HAC) est passée, celle de la liberté de la presse également», a souligné la présidente de l’APAC.

 

Pour Asmaou Barry, cette loi oblige à tous les acteurs publics de donner les informations, pas seulement aux médias, mais aussi aux simples citoyens.

 

«Si cette loi est promulguée, chacun aura droit d’aller dans une administration pour avoir l’information. C’est dommage que cette loi ne soit pas encore adoptée», a-t-elle déploré.

 

L’un des défis à relever, selon la présidente de l’APAC, c’est la loi sur la Liberté de la presse, mais aussi l’Indépendance économique. Pour elle, il faut que la population soit imprégnée de cette loi, pour faciliter le travail du journaliste.

 

«Les journalistes sont appelés à travailler, à inter agir avec d’autres structures, et si les différents acteurs ne savent pas c’est quoi la loi sur la liberté de la presse, il peut y avoir clash par endroit».

 

L’autre défi, c’est l’indépendance économique. «Malheureusement, on n’est pas encore parvenu à monter de vraies entreprises de presse. Ceci impacte le travail des journalistes. Quand ils viennent couvrir un évènement, ils s’attendent toujours à quelque chose de la part des organisateurs», a-t-elle dénoncé.

 

En plus, les médias sont alimentés par les publicités, ce qui fait qu’ils ne sont pas totalement libres. Il fut un temps, une société téléphonique avait créé le buzz dans la capitale, mais aucun média n’a fait un article, a regretté la présidente de l’APAC-Guinée.

Se prononçant sur la place des femmes dans les médias en Guinée, Asmaou Barry a indiqué, qu’il n’y a pas une grande disparité. Elles sont dans les médias audiovisuels, mais cette présence est là pour orner les entreprises.

 

«Vous partez dans n’importe quelle Rédaction, les sujets d’enjeux majeurs, d’intérêt national, sont traités par les hommes. Pour les femmes, on réserve les faits de société, les divers, la culture, bref la facilité. Il faut qu’on donne l’opportunité aux femmes de faire des investigations, d’aller à l’intérieur du pays comme les hommes, et de réaliser des enquêtes», a réclamé Asmaou Barry, présidente de l’APAC-Guinée.

AGP