Démembrement de la CENI : « Il y a clairement la volonté de vouloir faire disparaitre le bloc libéral » dixit Dr Faya
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Dr Faya était l’invité de la radio Espace Fm dans son émission ‘’ espace expression’’ dans cet entretien, le président de Bloc Liberal, pointe de doigt les deux grands partis de l’opposition de vouloir éliminer son parti dans cette compétions pour les prochaines élections. Mai Dr Faya n’entend pas baisser les bras. Interview.

Bonjour : Le mise en place de démembrement de la CENI, comment est la réparation au sein de l’opposition se prépare ?

Il faut dire que la dernière loi sur le CENI, l’opposition encore une fois s’est tirée sur les pieds. Nous ne savons pas à l’initiative de qui cet arrangement a été fait entre la mouvance et l’opposition, ça appartient à ceux qui étaient à l’assemblée. Mais ce que nous pouvons retenir, c’est que : la CENI a été créée pour que ceux qui participent à la compétition électorale aient des représentants, parce que nous avons fait le choix d’une CENI politique pour veiller à la transparente des élections.

C’est une loi qui est pleine de contradiction et qui a été élaboré dans l’esprit clair d’exclure d’autres, c’est ce que nous sommes en train de vivre aujourd’hui. Retenons d’abord ce qui s’est passé avec la CENI centrale, il y a 7 du côté de l’opposition, 7 du côté de la mouvance et le critère pour être représenté, c’est d’avoir au moins deux députés et avoir participé au deux dernières élections, si ces critères sont appliqués au membres de l’opposition qu’on ne voulait pas voir à la CENI, cela n’est pas appliqué au côté de la mouvance.

 Deux exemples au moins permet de soutenir ce que je dis : UPR de M. Ousmane Bah n’a pas participé au deux dernières élections nationales, il n’a pas non plus deux députés à l’assemblé nationale mais a un représentant à la CENI, il en est de même pour mon ancien parti le NGR, ça veut dire que cette loi, c’était surtout à l’avantage de certains partis de l’opposition qui ont voulu en exclure d’autres.

Aujourd’hui nous parlons de démembrement, vous ne pouvez pas imaginer que le BLOC LIBERAL qui a participé à la dernière élection nationale et à la dernière élection locale et qui est la 4ème force politique nationale aujourd’hui n’a pas de représentant ni dans la ville de Conakry, partout en basse côte, en haute Guinée, en moyenne Guinée et seulement dans

quelques parties de Gueckédou et de Kissidougou et un peu de N’Nzérékoré et de Lola. Nous n’avons pas de représentant à Macenta, nous n’avons pas de représentant à Yomou, il y a là clairement la volonté de vouloir faire disparaitre le bloc libéral hors.

L’article 23 dans son libellé actuel, déjà est discriminatoire, mais ce que cet article dit : c’est de prendre en compte le résultat de deux dernières élections nationales, et le cas qui précède l’installation de démembrement. Mais qu’est-ce qu’on a fait ? On est allé jusqu’à remonter aux élections des députés 2013, puisque le BL n’a pas participé, il faut prendre toutes les élections auxquelles nous n’avons pas participé pour réduire le Scor du BLOC LIBERAL, pour ainsi empêcher le BLOC LIBERAL d’être représenté dans les démembrements. Nous n’entendons pas ça de cette oreille. Nous avons décidé en tant que parti politique de déposer nos listes comme la CENI nous l’a demandé.

Qui a affiché la volonté de réduire les membres du BLOC LIBERAL ?

Ce sont les deux grands partis de l’opposition. Le premier parti c’est l’ufdg dans l’opposition en terme de nombre, le deuxième c’est l’ufr, le troisième normalement c’est le BLOC LIBERAL. Mais tenez-vous bien le BLOC LIBERAL n’a pas de représentant dans trois régions y compris dans la ville de Conakry et même dans la région forestière, c’est partiellement une volonté de vouloir faire disparaitre le bloc libéral

On sait que 1939 qui revient à l’opposition comment se font la répartition ?

Ça dépend en fait de comment nous procédons et des facteurs qu’on prend en compte, si on prend en compte les élections de 2010, il y a beaucoup de partis qui n’existaient pas à l’époque et dont auront zéro, si on prend en compte les élections de 2013, il y a beaucoup de partis qui n’existaient pas, prenez le parti PADES par exemple, il n’existait en ce moment, donc on s’accroche à ce qui est à la vieillerie maintenant alors qu’on aurait dû prendre qui est déjà discriminatoire, il faut le repréciser. Qui dit : il faut prendre en compte le résultat des dernières élections nationales et locales.

Si je comprends donc ce terme : c’est la dernière présidentielle et les dernières élections locales. Mais qu’est-ce qu’on fait ? On inclut les élections de 2013 sachant qu’un parti comme le Bloc Libéral n’avait pas participé, ça permet de réduire le Scor, ça permet d’empêcher que le BL soit représenté dans certaines localités. Aujourd’hui nous n’avons même pas 60 représentants sur le mille et quelques dont vous parlez.

Qu’est-ce que vous comptez faire ?

Nous avons reçu d’abord une lettre de la CENI nous invitant à faire le choix de nos représentants dans les démembrements, nous sommes en train partout, surtout l’étendue du territoire de choisir nos représentants et nous allons déposer au niveau des représentants de la commission de réception de ces listes. Et on verra bien que l’opposition n’aura pas obtenu de consensus, ou on négocie pour essayer de nous entendre, alors l’opposition n’auront pas de représentant dans les démembrements, parce qu’on ne peut pas accepter que les uns exclus les autres. Nous aussi nous compétirons pour les prochaines élections.

Transcrit par Oumou Koultoumi Bah