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Abdoul Sacko était l’invité de la radio FIM Fm ce Jeudi 25 août 2021, le débat portait sur le dialogue inclusif qui brule toutes les lèvres, la libération des détenus politiques ou d’opinion et la fermeture du siège de l’UFDG. Le Coordinateur général du réseau de Convergence des Jeunes et Leaders pour la Paix et la Démocratie (CoJeLPaiD) a  abordé les différents sujet sans réserve. Interview

Bonjour Abdoul Sacko : On vous a vu produire plusieurs tribunes autour du dialogue politique dont on parle tant en Guinée. Dites-nous quel est cet obstacle ?

La question est importante surtout quand les consultations que nous avons menées auprès des différente Catégorie socioprofessionnel et politique du pays, il se révélait quand même dans la volonté des uns et des autres qu’au jour d’aujourd’hui la question de dialogue elle imminente, elle est indispensable même. La question qu’il faille se pose maintenant c’est pourquoi on ne bouge pas vers le dialogue ? La première des choses d’abord, il faut noter en quelque sorte, les politiques sont généralement aussi en deux situations, il y a la position, mais il y a les besoins aussi. Il faut souvent quand même des gens qui puissent aider à sortir de l’orgueil à travers lesquels la position est exprimée. Les intérêts ne sont pas généralement dans les discours en amont du dialogue. Qu’est-ce qu’il faut noter actuellement ? Dans notre pays, il faut savoir que nous avons deux catégories de politique. Je veux parler de la mouvance et de l’opposition.

Vous prenez le professeur Alpha Condé aujourd’hui, on a l’impression que c’est quelqu’un qui sait mobiliser la troupe, il sait en quelque sorte aller vers les batails politiques et électorales, mais il a du mal à transformer les résultats politiques et électoral en des opportunités de développement. De l’autre côté vous avez aussi une opposition, qui pour des questions même d’égo entre elle-même, pour des questions d’orgueil, elle ne parvienne pas à saisir les opportunités politiques, donc c’est pour cela dans cette situation les volontés de la troupe est là, mais la confiance n’étant pas entre les deux parties. On a du mal à les entendre, raison pour laquelle le

rôle important de nous autres acteurs est indispensable pour essayer de cultiver ou de renforcer cette dynamique de confiance.

Est-ce que cette volonté que vous évoquez se traduit en réalité, quand on prend par exemple le cadre de dialogue, la composition ne ferait-elle pas défaut ?

 Je peux donner quand même mon opinion sur la composition du cadre, mais je ne peux pas répondre à la place du gouvernement. Pourquoi la volonté qu’il brandit dans les discours ne s’est pas matérialisé par exemple. Alors mon analyse sur la composition du cadre. Les consultations que nous avons menées c’était effectivement de savoir : quels sont les ressentis, les perceptions et les préoccupations des uns et des autres, c’était clair ! la deuxième partie quand même de nos consultations, c’était en deux temps, en premier temps c’était en amont du décret créant le cadre du dialogue.

La deuxième phase, il y a eu des questions auxquelles nous avons été confrontés par rapport au décret qui nous a montré que le décret a des faiblesses. Faiblesse ! par exemple : cette composition, certaine ont compris que si on partait au dialogue en termes d’équilibre au sein du cadre. On trouverait beau de déséquilibre en faveur du gouvernement. Deuxième niveau en termes de faiblesse : les gens ont posé la question ; quelle est la place des religieux dans ce cadre de dialogue ? Alors on ne pouvait pas répondre à ces questions, nous avons recommandé, s’il y a la possibilité de passer à une révision, tant mieux ! on trouve une autre alternative. ….

Est-ce que, vous, en tant que société civile vous n’avez pas été frustrés en termes de nombre. Deux places pour la société civile ?

Non ! la société civile à notre niveau, le focus n’est absolument pas mis sur le nombre de place que nous avons au sein du cadre. Le plus important pour nous, c’est comment nous allons constituer aujourd’hui un groupe de réflexion. Un groupe de pression pour que ce cadre de dialogue ne soit pas pour cette fois-ci, un rendez-vous raté. Pour que les uns et les autres soient conscients qu’il n’y a aucune alternative par rapport au contexte actuel. L’issu des élections, les douleurs causés, les contexte covid-19, tous les aspects liés aujourd’hui à la souffrance de des populations. L’option que nous avons devant nous, c’est le cadre de dialoguer parce que le pouvoir aujourd’hui ne peut tirer profit de sa victoire électorale. Il ne parvient pas à mobiliser le maximum des guinéens.

Quelles sont vos recommandations ?

Nous avons mis en place un groupe de réflexion et d’appui technique au cadre de dialogue. Ce groupe va être le maximum que possible ouvert non seulement au partenaire technique mais aussi les sages, aux religieux et aux parties prenantes. Ce groupe va permettre en ce moment de faire de réflexions sur le sujet. Et deuxièmement comment aider pour que la compréhension des membres au niveau du cadre de dialogue puisse être acquise autour de cela. Regardez ces différentes années, tout ce que le gouvernement a décliné en termes d’agenda, les résultats se sont appliqués à nous tous. Comment faire maintenant pour ne pas continuer à faire le jeu du gouvernement ? Ce qui est important, qu’on se mobilise tous à ce que ce dialogue-là puisse être un véritable dialogue, sur le problème du pays, sur les faits de la société qui assaille aujourd’hui la vie de la nation ou démontrer à l’opinion nationale et internationale que la volonté du gouvernement est beaucoup plus théorique que pratique.

Vous nous avez fait des recommandations que vous avez présenté il y a des mois au premier ministre Kassory comme vous le savez, des partis politiques et de moindre ont décidé carrément de ne pas participer à ce dialogue notamment l’UFDG. Vous au sein de la société civile CoJeLPaiD, que feriez-vous pour aplanir ces divergences ? Est-ce que vous compte rencontrez ces acteurs qui refusent carrément le dialogue, oui ! ou non ? Est-ce que vous allez rencontrer Cellou Dalein pour qu’il revient sur la table de négociation ?

Par rapport à cela, nous la question qu’on pose aujourd’hui à l’opposition, si c’est l’opposition, quelle autre alternative s’offre à elle aujourd’hui ? quand vous voyez le contexte du covid-19 qui ne donne lieu en réalité en tout cas des opportunités des manifestations. Vous voyez aujourd’hui tous qui est lieu aux conditions de vie de la population. Est-ce qu’il faut attendre une fois-encore parce que vous avez compris tout de suite qu’on a anticipé sur quelque chose. Quand le PM a fait le communiqué, le présent du cadre du dialogue, il n’a pas fixé de délai. La stratégie pourrait être la balle est dans le camp ceux qui doivent choisir. Les critères n’étant pas défini, toute suite nous avons anticipé sur cet aspect pour essayer à notre sens de dire l’opposition par exemple, nous n’avons pas besoin souvent de tergiverser dessus. Il y a un critère fondamental qui peut être appliqué, le parti qui a le plus grand nombre de députés, le parti de l’opposition, qu’on puisse choisir le représentant de l’opposition extra-parlementaire. Le parti qui vient en second, effectivement au niveau de l’opposition parlementaire, au nombre de députés choisi le suppliant. L’Extra-parlementaire, le parti qui a eu le plus grand nombre de voix à l’élection présidentielle dernière choisi nos représentants.

Et si ce parti ne veut aller au dialogue qu’est-ce que vous ferrez pour ce parti revienne : l’UFDG ou l’ANAD ?

Il ne faut pas souvent voire derrière le discours politique et s’accrocher à cela. Les partis ont besoin d’une sorte de garanti de se rassurer mais aussi comment aller au dialogue avec tous qui a été en termes de victimes, en termes d’accord passé qui ne serait à une dimension donnée appliquer ; il faut savoir le discours politique et l’orgueil. Je voulais dire ici, il ne faut pas conclure que le parti ne veut pas aller au dialogue. Il faut éviter certains aspects.    

Est-ce que vous croyez que le gouvernement assure le parti par rapport à ce garanti d’aller au dialogue, libérer les détenus, permettre aux autres de voyager ?

Si nous venons dans ce sens-là, il y a eu quelques pas qui ont été avancés. Nous même dans le cahier citoyen, on a été le premier à poser la question de libération des détenus sous contrôle judiciaire, pour ceux qui n’ont pas été jugés. Je suis en train de dire qu’il y a un processus qui est engagée. J’aurais appris que l’honorable Ousmane Gaoual, Cherif Bah, ils seraient autorisés d’aller se faire soigner.

On a retourné Abdoulaye Bah en prison, que faites-vous ?  

Oui ! C’est regrettable que le combat que nous nous menons pour que tous qui sont aujourd’hui détenus compte tenu des conditions carcérales qui ne remplissent les normes en termes de standard, compte tenu du retard qu’accuse la justice par rapport à présenter à ceux-ci de quoi ils sont reprochés. Nous regrettons notre combat pour que le maximum possible des détenus soient libérés sous contrôle judiciaire et ceux qui ont été jugés soient graciés, nous regrettons que cela encore qu’on ait un de moins en termes de liberté.

On aimerait vous entendre sur la situation actuelle de l’UFDG. Un parti politique sa première caractéristique c’est la permanence, la dotation de la permanence. Aujourd’hui le siège est fermé il y a longtemps, on n’a pas vu la société civile tellement œuvrer dans le sens de permettre ce parti de retrouver son outil de travail premier, d’autant plus que des accusés appartenant à ce parti ont été mis sous le régime de semi-liberté, pourquoi on ne mettrait pas le siège la disposition du parti pour qu’il puisse exercer tranquillement ses réflexions ?

Dans les facteurs des conflits que nous avons identifiés, la communication publique fait partir. La communication publique dans le pays est faite de tel sorte qu’il n’y a aucune possibilité de prise de conscience collective ou bien des décisions collectives par rapport à des sujet donnés. Et la question de stéréotype c’est extrêmement grave dans notre pays. Le stéréotype c’est quoi ? C’est considéré comme telle entité est comme ça, tous les autres sont peut-être négative.

La question du Siège de l’UFDG, nous avons été les premières a osé parler de cela et ça été relayer au niveau de tous les médias, ça été remis à tous les partis politiques. Nous avons fait même des propositions par rapport à cela, si c’est fait pour de fin d’enquête pourquoi alors ne pas faire une mission conjointe : la justice, le parti et les partenaires pour aller lever cette forme de scellée. Ça été relayé partout, les partis politiques ont reçu, nous avons défendu ça auprès du gouvernement.

Une synthèse d’Algassimou Diallo        

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