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MoDeL, UFR, l’ANAD, PEDN, ces entités politiques souhaitent revendiquer leur opposition radicale au régime en place après avoir échoué à empêcher un troisième mandat à Alpha Condé. Voilà les questions qui taraudent les esprits : Quelle forme prendra cette construction des forces politiques après leur divergences à la veille de la présidentielle de 2020 ? quelles sont les chances de voir ces négociations aboutir ? Et quel agenda dans le cours et le moins terme ?  Le président du parti MoDeL joint par téléphone ce Vendredi, 03 septembre 2021 par nos confrères de FIM Fm, répond à cœur ouvert. Interview.

 Bonjour M. Bah. Qu’est-ce qui motiverait l’entrée du MoDeL au sien du l’ANAD ?

Il s’agit des entités qui partagent le même souci c'est-à-dire : c’est lui qui consiste à dire qu’il ne faut pas rester le bars croiser tant disque notre pays est en train de s’engouffrer dans la boue, compte tenu de la situation que chacun de nous connait et que chacun de nous est en train de vivre. Qu’est-ce qu’il faut faire ? Il faut laisser passer ? Ou il faut se réorganiser pour d’avantage lutter puisqu’il s’est avéré que : seule la lutte permet d’obtenir de résultat.

Nous sommes des acteurs politiques qui sont autorisés à exercer nos activités ici, c’est pourquoi ces entités qui lisent ensembles de la même manière la situation, qui ont des points de convergences en matière d’objectif, ce sont réunis en l’occurrence l’œil politique du FNDC qui est composé de certaines partis politiques encore qui n’ont pas décidé de quitter en l’occurrence le PEDN de M. Lansana Kouyaté, l’UFR de M. Sidya Touré, le MoDeL que je dirige a décidé d’ouvrir de discussion sur la base d’une facilitation qui a été organisé par des Guinéens qui aiment encore la Guinée, qui voudrait voir la guinée sortir de cette situation-là.

Bien entendu des discutions ont été ouverte l’ANAD à travers le président de l’UFDG M. Cellou Dalein Diallo qui représentait l’entité. … On a

commencé les discussions sur la base des convergences, nous avons évalué la situation ensemble et nous avons décidé de travailler main dans la main pour faire en sorte que les forces politiques en Guinée se réorganisent et qu’on essaye de continuer la bataille parce quel le défi démocratique nous interpelle. Nous avons créé des partis politiques pour cela, pas pour autres choses.

Donc il ne s’agit pas de dissoudre l’un dans l’autre, il ne s’agit pas d’une alliance politique encore moins d’une alliance électorale, c’est pourquoi j’ai dit que c’est une coopération.

Vous avez parlé pour vous mais aussi pour le PEDN et l’UFR parce que vous avez dit : nous avons décidé d’aller dans ces discussions, ce qui ne semble être du côté de l’UFR. On a vu la sortie de certains responsables de communications de l’UFR qui ne parlent pas du tout de rapprochement. On a l’impression qu’on va tous les sens. Vous vous semblez entonner la même chanson que l’ANAD, cela ne semble pas le cas chez l’UFR ? Qu’est-ce que vous en pensez ?

Je ne pense qu’il ait une polémique malgré que certains souhaiteraient qu’il soit ainsi, vous savez dans notre pays toutes les bonnes initiatives ont été caricaturés et étouffées. Moi, c’est des choses qui ne me surprend dans la mesure où nous sommes avertis, nous connaissons les péripéties auxquelles nous devrions faire face. Il y a l’adversité officielle qui est là. Il y a l’adversité tacite qui est-là, voilà c’est des choses qui fonctionnent de cette façon. Moi, il y a quelques années de cela, quand nous menions les démarches pour la création du FNDC et tout ce que cela a produit. Il n’y a pas ce qu’on n’a pas entendu. On avait dit qu’il n’y aurait pas deux mois de survie pour le FNDC, on avait que : tel ou tel n’allait s’assoir sur une table.

Nous avons vu ces trois dernières années ce que nous avons fait, nous sommes fières de la lutte que nous avons menée. Si aujourd’hui, nous sommes dans cette même dynamique, il n’y a rien qui nous x

En ce qui concerne les partis politiques présent autour de cette discussion. Je pense qu’au moment venu, toutes les voix autorisées se prononcerons, bien entendu on va avancer. En attend, je ne souhaite engager une quelconque polémique avec qui que ce soit parce que pour moi, avoir le mandat du MoDeL pour nous représenter dans ces discussions avec un mandat de négociation de discussion, je n’ai pas eu le sentiment que tous ces acteurs présents autour de cette table de discussions avaient de réserve. Bien entendu nous avons en revu beaucoup de chose, mais il est naturel qu’en politique qu’on ait de moment de contradiction, qu’on ait de moment de mésentente. Mais le plus important c’est de s’accepter de se parler. Il y a encore de bon guinéens qui aiment ce pays qui sont tapi dans l’ombre qui sont en train d’agir, qui sont en train de nous rappeler certaines responsabilités que nous avons au regard de la conscience que nous inspirons aux populations, bien entendu, il est de notre devoir de répondre à ces appels-là, c’est ce que nous sommes en train de faire.

Quand vous parler d’acteur autour de la table exactement est-ce que l’UFR en tant qu’acteur était représenté autour de cette table ?

Absolument ! sinon vous savez, je ne suis pas quelqu’un qui joue au sensationnel. Je ne me permettrais pas de vous dire que nous avons eu tel et tel et que cela ne soit pas, ce ne pas ma nature

L’autre question qui semble un peu secrète qui sont ces personnalités-là qui sont en train d’offrir leurs bons offices pour ce rapprochement, est-ce que c’est de mission de la société civile ? est-ce que de mission de l’extérieur de notre pays ? ou est-ce que c’est d’autres politiques ici en Guinée ? Qui sont-ils ces facilitateurs ?

Je ne vais pas vous dire le nom, je vais simplement vous dire que ce sont des guinéens comme vous et moi qui ont le souci de la Guinée, qui ont agi pour ce pays, qui continuent d’agir pour ce pays. Vous savez tous ceux qui aident la Guinée à s’en sortir ou à dépasser certaines situations ne sont pas forcément les Guinéens du spectacle hein ! ce ne sont pas que ceux-là qui s’affichent, il y a beaucoup de bon Guinéen encore qui sont désintéressés matériellement ou bien qui ne sont pas intéressés à des récompenses politiques ou quelques natures que ce soit qui sont-là qui sont en train d’agir.

Le seul avantage de la crise en laquelle nous sommes, c’est que l’horizon se clarifie dans la mesure ou on peut savoir à qui on peut parler pour certaines situations certainement. Ça permet de savoir qui est qui avec qui il faut discuter, mais il fallait dans une dynamique d’inclusion, il ne faut pas exclure mais simplement il ne faut pas s’associer pour le plaisir de s’associer aussi. Il faut s’assurer que les personnes qui se mettent ensemble soient des personnes qui mettent sur la table le minimum de bonne foi et d’intégrité pour aller de l’avant, c’est fondamental !

Je en vis de vous poser une question pas en tant qu’Aliou Bah le président de MoDeL, mais Aliou Bah le citoyen Guinéen, soucié de l’avenir de ce pays. Qu’est-ce qu’il faut aujourd’hui pour sortir de cet engrenage ?

Vous savez puisque nous vivons tous dans ce pays, nous pouvons chacun de nous relater ce qui s’est passé ces dernières années. Il se trouve que la crise à laquelle vous faite allusion, elle était prévisible, elle ne nous surprend pas. IL y a quelques années nous avions alerté sur les conséquences éventuelles de la confiscation du pouvoir, il est dit clairement que ‘’l’alternance est l’oxygène de de la démocratie’’, la démocratie guinéenne ne respire plus c’est comme une sorte de marmite dont le couvercle est complètement fermé, donc qu’est-ce qui va se passer, il y a une température intérieure qui est très forte. Et bien entendu ça ne profite qu’à ceux qui nous ont conduit à cette situation-là. Qu’’est-ce qu’il faut faire ? C’est la question fondamentale que vous avez posée, il s’agit de continuer de se battre, de se battre avec les moyens légaux.

Par quel moyen, est-ce que vous pensez que le retour des manifestations est un recours ?

Les manifestations sont légales, il ne faudrait pas continuer à diaboliser, nous avons discuté de cela il y a très longtemps, mais il y beaucoup d’autres moyens, les moyens politiques dont nous disposons. Aujourd’hui, s’il n’y avait pas une mobilisation autour du FNDC, le monde n’aurait pas compris qu’Alpha Condé avait un projet de dictature dans notre pays, il a fallu que les gens se mobilisent. La confiscation du pouvoir est une évidence, cela a été constaté par tout le monde. La Guinée c’est un pays aujourd’hui au banc de la communauté internationale en termes de crédibilité, vous le savez. Le Gouvernement passe tout le temps à s’expliquer, à se justifier, jusqu’à présent c’est eux qui sont à la défensive. L’opinion nationale est sensibilisée, la dégradation des conditions de vie, si n’avions pas alerté, les gens n’auraient compris les raisons. Toute de suite j’ai écouté le ministre que vous avez interviewé.

Comment se fait-il qu’on puisse expliquer une augmentation de dépense pour des départements qui sont complètement improductifs ? Et comment peut-on parler de comparaison : la Guinée, le Sénégal, la Côte d’Ivoire à tout moment ? étant donné que nous n’avons pas le même niveau de productivité. Mais en rendement égal, salaire égal, c’est compréhensible. Prenez le PIB de la Côte d’Ivoire et du Sénégal, vous pouvez estimer tout le temps qu’il faut trouver une manière subtile de tromper l’opinion en disant que nous sommes au même niveau que les autres. Moi, je pense que tous ces facteurs-là nous interpellent. Alors qu’est-ce qu’il faut faire ? Nous, nous sommes des acteurs politiques, nous menons des activités qui sont tout à fait légales. Nous ne sommes pas dans la subversion au contraire, nous avons subi toute forme d’injustice et toute sorte de violence mais malheureusement la justice ne fait pas son travail comme cela se doit.

Nous sommes loin de toute échéance électorale, aujourd’hui l’opposition telle qu’on la connait peut-être s’est reconstituée, mais quel est l’objectif final ? Par quel moyen vous allez atteindre cet objectif ?

L’objectif est de ramener la Guinée dans un processus démocratique normal. Il se trouve que le régime actuel se donne un semblant d'égalité sur la base des lois taillées sur mesure. Ce régime n’a plus de légitimité d’autant plus qu’il a été imposé par la force, ce n’est plus à démontrer. Nous savons sous d’autres cieux, tous les régimes qui ont vécu dans l’injustice, même l’apartheid était l’égal mais c’était illégitime, les gens ont combattu parce que c’était illégitime, c’était inacceptable. L’esclavage était légal parce que c’était battu par des lois, mais c’était illégitime, les gens se sont battus, faut-il rester comme ça ? Alpha Condé qui est lui-même au pouvoir, il n’avait jamais dit qu’avec Conté que tout était terminé, malgré toute l’injustice qu’il disait avoir subi mais il a continué à se battre et d’ailleurs, il y a quelque chose qui doit interpeller les Guinéens.

Toutes les fois dans ce pays que les gens se sont préparés et pensent qu’ils sont mieux préparés pour assurer une succession, ils ont fait une fausse lecture de la situation. A la mort du premier président en 84, personne ne pouvait s’imaginer comment la succession allait s’organiser. En 2008, ça c’est également ça s’est passé comme ça s’est passé. Ce pays à une histoire et l’histoire nous intéresse, on ne peut nous faire croire qu’on est venu d’hier et que voilà, il y a des gens qui tente d’exclure d’autres par des moyens illégaux et penser que cela va prospérer. Notre pays, c’est lui là que nous avons en partage, c’est ici que nous allons vivre, c’est ici que nous allons nous battre et nous ferons de notre mieux pour que notre pays revienne sur le processus démocratique ; c’est notre devoir et c’est notre obligation.

Adviendra ce qui adviendra ! Des amis sont en prison, d’autres sont dans les cimetières, mais est-ce que cela doit nous démotiver sous prétexte que des gens veulent nous tuer, veulent nous arrêter, veulent nous mettre en prison. Cela veut dire qu’on doit abandonner notre pays ? Non !

Une synthèse d’Oumou Koultoumi Bah

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