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Conakry, 17 décembre 2024 - Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a pris part ce mardi à l’ouverture de la deuxième assemblée générale ordinaire de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat de Guinée (CCIAG), tenue à Conakry au titre de l’exercice 2025. La cérémonie a rassemblé plusieurs membres du gouvernement, des partenaires internationaux et des délégués venus des 33 préfectures du pays.

Cette rencontre de deux jours vise à dresser le bilan de la gestion budgétaire de l’année 2024 et à projeter les perspectives pour l’année 2025.

Dans son discours, le Premier ministre n’a pas mâché ses mots en exhortant la CCIAG à privilégier l’intérêt collectif de l’institution au détriment des ambitions personnelles. « Il faut préserver l’institution. Si elle n’a pas de budget, peu importe la volonté des responsables, ils ne pourront pas accomplir grand-chose », a-t-il affirmé.

Amadou Oury Bah a également insisté sur la nécessité de structurer le secteur privé guinéen pour assurer le développement économique du pays. « Si notre secteur privé n’est pas bien organisé, quelle que soit la bonne volonté du gouvernement, il sera difficile de réussir », a-t-il martelé.

Il a appelé à une collaboration étroite entre le gouvernement et les institutions économiques nationales. « Le gouvernement veut un partenariat fort avec la chambre de commerce, l’agriculture et le patronat, car le secteur privé est le moteur de la croissance et du développement. Si nous échouons, c’est toute la Guinée qui en pâtira. »

Le Premier ministre a également évoqué le projet stratégique Simandou 2040, soulignant que son succès dépendra de la performance et de l’anticipation du secteur privé guinéen. « Individuellement, nos entrepreneurs sont présents en Afrique de l’Ouest, en Afrique centrale et même en Afrique australe. Mais ici, des pesanteurs freinent leur élan. Il est temps de se remettre en question et de surmonter ces obstacles. »

Son message était clair : l’avenir économique de la Guinée repose sur un secteur privé fort, structuré et compétitif. « L’ambition de la Guinée ne doit plus être de rester figée dans les mêmes schémas économiques, mais de devenir une économie prospère et innovante », a-t-il conclu avec fermeté.

Algassimou L Diallo