Lors de l’assemblée générale de l’Union des Forces Républicaines (UFR) de ce samedi, 14 décembre 2019, la suspension par l’opposition de sa participation au cadre de dialogue politique était au centre des discours.

Le vice-président, El hadj Boubacar Barry, a expliqué aux militants les raisons qui ont motivé cette décision prise par l’UFR et l’UFDG, seules représentantes de l’opposition à ce dialogue.

«On doit enrôler les nouveaux électeurs qui ne le sont pas depuis 5 ans, nettoyer le fichier de ceux qui sont décédés. Paradoxalement, ils n’ont consacré que 25 jours pour faire le travail. Mais comme vous l’avez su, à partir du moment où on s’est rendu compte qu’il n’y a aucune volonté d’aller de l’avant, ou il n’y a aucune bonne foi pour les éléments les plus basiques, c’est-à-dire l’information… La CENI ne veut pas fournir ces informations, le ministre de l’Administration du Territoire n’est pas disposé non plus à mettre en place les conseils de quartier et de districts», a déploré le vice-président de l’UFR.

La deuxième chose, poursuit-il, le processus se déroule malgré les anomalies immenses, incroyables et inacceptables qui ont été constatées par tout le monde.  « A partir du moment où tous les acteurs de la mouvance de l’opposition et même la CENI, disent qu’effectivement il y a des anomalies, pourquoi on ne fait pas un point d’arrêt, faire ça de manière clair, précise et transparente pour régler la confiance parce que le fichier électoral c’est quelque chose de fondamental pour une élection et c’est ce fichier qui va nous conduire à l’élection présidentielle ? Pour toutes ces raisons, nous avons décidé de suspendre notre participation au dialogue jusqu’à ce qu’on nous envoie les éléments factuels, les éléments concrets par rapport à la volonté de répondre aux exigences des deux points inscrits à l’ordre du jour», ajoute-t-il.

Alpha Ammadou Diallo