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Devenu le sujet de tous les jours, l'affaire d'un troisième mandat pour le président guinéen le professeur Alpha Condé continue de diviser les opinions même si le concerné ne s'est pas encore prononcé officiellement. Pour Bah Oury président de l'Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée, un parti d'opposition, Alpha peut partir mais cela ne veut pas dire que les problèmes de la Guinée seront résolus.

Le respect des textes de lois et la stabilité des institutions sont les seuls moyens pour garantir la sortie de crises aux yeux de Bah Oury. Selon lui, le président Condé peut partir après son mandat mais les problèmes des Guinéens demeureront.

« J'estime que la résolution des crises sociopolitiques que la Guinée traverse ne peut être garantie que par la stabilité des institutions républicaines et le respect des lois en vigueur. Monsieur Alpha Condé peut partir, mais cela ne veut pas dire que les problèmes de la Guinée seront résolus », prévient-il.

A l'en croire, les problèmes de la Guinée sont liés premièrement par l'absence d'une constitution et par conséquent il faut soumettre une nouvelle constitution au peuple afin d'acquérir la légitimité.

« Nous avons un problème qui se cristallise. Premièrement, c’est l’absence de constitution. Donc, il faut avoir une constitution dûment approuvée et par voie référendaire par la population pour acquérir la légitimité des institutions qui seront mises en place », indique-t-il.

Poursuivant le leader de l’UDRG : « Deuxièmement, nous n’avons pas un fichier électoral correct. Celui qui existe est décrié aussi bien par la classe politique guinéenne que par l’OIF et la CEDEAO. Ce qui fait que beaucoup de partis n’ont pas accepté de participer aux élections législatives », martèle Bah Oury.

L’Ancien ministre de la Réconciliation nationale, laisse entendre que ces facteurs mettent la Guinée en retard malgré les efforts fournis.

« Donc, ces deux aspects majeurs, en plus de l’environnement politique qui fait qu’à chaque fois, tous les 10 ans la Guinée fait un pas en avant et deux pas en arrière pour remettre en cause des processus politiques dûment validés antérieurement par les populations », renchérit Bah Oury.

Moussa Thiam