Conditions de vie des forces de l’ordre : une anecdote moqueuse d’un opposant
Imprimer
Affichages : 12031

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

Le président du Bloc Libéral (BL), quatrième force politique de la Guinée, relate une anecdote pour le moins moqueuse au sujet  des forces de défense et de sécurité. Même si dans son récit Dr Faya Millimouno  s’efforce à exprimer un sentiment de pitié sur leur condition de  vie. L’opposant se souvient d’un jour de déploiement des hommes en uniforme dans le but inavoué d’empêcher la tenue d’un meeting au siège de la principale formation politique d’opposition (UFDG)  à Kaloum. 

  «Quand nous sommes arrivés sous le pont de 8 novembre, j’ai trouvé nos frères gendarmes et polices arrêtés,  j’ai eu pitié. Parce qu’ils étaient fatigués, ils avaient déjà faim, ils étaient assis, personne n’a rien dit. Même ceux que nous avons trouvés  au tour du siège, qui ont tenté de nous repousser, n’ont pas pu, parce qu’ils étaient déjà fatigués,» raconte-il, un brin moqueur sur une radio locale.

Dr Millimouno en vient donc à la conclusion selon laquelle cette ‘’souffrance’’ que la population guinéenne ‘’traverse’’ aujourd’hui est une ‘’loi commune’’ pour tout le monde.

 Mariame Djouldé Diallo