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Joint au téléphone par nos confrères la radio lynx Fm le vendredi 18 avril 2020, le secrétaire général du syndicat de la presse privée, justifie les démarches qu’il a menées auprès du ministre de la Justice chargée des relations avec les institutions, El hadj Mohamed Lamine Fofana. Il s’agit selon Camarade Sidy Diallo, d’envoyer un représentant du syndicat de la presse privée au sein de la H.A.C. dont le mandat tire à sa fin, pour porter dit-il, le message des employés de la presse privée.
Bonjour Sidy Diallo, on apprend qu’à ce jour-là, que le mandat de la H.A.C tire à sa fin, on apprend qu’on doit désigner les nouveaux représentant, dites-nous où en est-on avec ces nouvelles personnes qui doivent représenter la presse à la HAC et est-ce que le syndicat de la presse privée est intéressé à occuper une fonction de ce côté ?
Affirmatif le syndicat de la presse privée est vraiment intéressé pour envoyer son représentant au sein de la haute autorité de la communication, ça fait déjà deux moi. On avait même entamé les démarches bien même avant la fin de ce mandat. On est allé rencontrer le ministre tutelle qui est le ministre d’Etat, le ministre à la justice chargé des relations avec les institutions, El hadj Mohamed Lamine Fofana.
On l’a rencontré pour dire que, le syndicat après tout ce qu’on a suivi ces cinq dernières années, veut quand même envoyer un représentant pour porter le message des employés de la presse privée ; parce que le constat c’est quoi ? Vous ne direz pas le contraire, pour la plupart ceux qui nous représentent ce sont les patrons de presse.
C’est les patrons qui nous représentent là-bas, c’est pourquoi la plupart des décisions qui sont prises au sein de cette grande institution, on n’est pas consulté, c’est pourquoi vous avez suivi ces dernières années, il y a eu beaucoup d’arrestations de journalistes. Des journalistes qui ont été traduits devant les tribunaux, c’est parce que pour nous, nos représentants n’ont pas tellement joué leurs rôles. Donc pour nous, quand on a un représentant de syndicat qui représente quand mêmes les journalistes et les employés, beaucoup de problèmes seront réglés.
Donc on a rencontré le ministre qui a donné son accord à l’époque, il a dit qu’il allait étudier les dossiers parce qu’on a déposé tous les dossiers demandés. Mais à notre fort étonnement, avant-hier on apprend qu’il a décidé de reconduire les mêmes associations qui étaient à la H.A.C,…alors que
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Dans un entretien accordé à la radio Lynx Fm le vendredi 18 avril 2020, le président du Parti guinéen pour la démocratie et de l’équilibre (PGDE) Aboubacar Soumah, répondait aux questions de nos confrères sur la rentrée parlementaire annoncée pour le 21 Avril prochain. Le député désapprouve l’idée de chef de file de l’opposition qu’on commence déjà à attribuer à l’opposant Mamadou Sylla, président du parti UDG qui, il faut rappeler a obtenu 4 députés.
Bonjour M. Soumah ! Avec quel esprit vous allez siéger à l’Assemblée nationale ?
Nous avons une ligne politique, nous avons un programme politique que nous allons continuer à développer au niveau de l’Assemblée nationale, nous avons une idéologie politique que nous allons essayer de développer.
Vous êtes membre de cette rassemblement républicain qui ressemble un peu à l’alliance républicain de l’ancienne assemblée Nationale alors quel rôle va jouer ce groupe parlementaire ?
Aujourd’hui j’entends beaucoup de discours concernant la nomenclature actuelle de l’Assemblée nationale, il faut savoir que l’ossature de l’assemblée actuelle ne permet à aucun groupe de prendre une décision unilatérale et l’avoir sans la participation de la majorité présidentielle qui a au moyen 79 députés. Ils ont la possibilité de faire passer tout ce qu’ils veulent parce qu’au niveau de l’Assemblée c’est la dictature de la mouvance, ça, il faut le comprendre.
Maintenant la mise en place d’un groupe parlementaire obéit à une chose importante que les gens veulent ignorer, c’est une question d’affinité politique, les gens qui ont les mêmes sens politiques, les gens qui peuvent être ensemble et défendre une ligne politique commune, ce sont ceux-là qui peuvent être dans un groupe politique. Le groupe politique est appelé au niveau de l’Assemblée nationale, groupe parlementaire, donc les gens qui ont des affinités politiques proches qui peuvent défendre les lignes politiques communes qui peuvent être ensemble.
J’entends dire : opposition plurielle, opposition radicale, pititi ! Patata ! Personne ne décerne encore le titre foncier de n’importe quel parti, dire que tel parti est de l’opposition ou tel autre ne l’est pas. Ceux qui se réclament opposition radicale où ils étaient hier jusqu’en 2019 ? Ils étaient tous à la mouvance présidentielle, qu’ils nous collent la paix !
M. Fodé Soumah de la GeCi, a dit que tout parti qui se considère comme étant de l’opposition devrait s’aligner derrière Mamadou Sylla qui est selon lui
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Le président de la Commission électorale nationale indépendante guinéenne (CENI), Me Salif Kébé a succombé au Covid-19, le vendredi dernier à Conakry.
Admis à l’hôpital, il y a quelques jours Me Kébé, était sous soins intensifs, à l’hôpital Donka, où il était en salle de réanimation.
Sa dernière sortie médiatique remonte en fin mars, alors qu’il publiait les résultats du double scrutin controverse (législatif et référendaire) du 22 mars dernier.
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La rentrée parlementaire de la neuvième législature guinéenne a eu lieu le mardi 21 Avril 2020 au palais du peuple. C’est désormais Amadou Damaro Camara, du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG, parti au pouvoir) qui dirigera les destinées de la nouvelle Assemblée pour les cinq prochaines années.
Sans surprise l’ancien président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle a été élu avec 98 voix sur les 110 présents.
Pour le parti au pouvoir qui a obtenu 79 députés lors des législatives du 22 mars dernier, M. Damaro Camara mérite bien le perchoir.
« La Direction Nationale du RPG-ARC-EN-CIEL félicite et remercie très particulièrement l’Honorable Amadou Damaro Camara, président pour son courage,
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Dans cet entretien accordé à notre rédaction, le 1er vice-président, également député de l’Union des forces du changement (UFC), se dit peiné du décès de Me Salif Kébé, qui selon lui était un « grand intellectuel ». Par ailleurs, Kaly Bah parle de la nouvelle Assemblée nationale. Lisez !
Actualité oblige, Me Salif Kébé, président de la CENI a rendu l’âme ce vendredi. Quels sont vos sentiments ?
Je suis affligé. C’est une très grande perte pour la Guinée, d’autant plus que j’ai côtoyé l’homme. C’est un grand intellectuel, un grand magistrat du pays que nous avons perdu.
Je me souviens lorsqu’il a été élu, il a fait le tour des partis politiques. Il est venu à l’UFC avec son équipe, je me souviens ce jour-là, lorsqu’il a fini de faire sa communication. J’ai pris la parole, j’avais un livre à côté de moi que j’ai lu, j’ai beaucoup apprécié. Ce livre intitulé ‘’le carnet secret d’une alternance’’, écrit par le général Cissé du Sénégal qui il faut le rappeler, avait organisé les élections présidentielles au Sénégal entre Abdoulaye Wade et Abdoul Diouf.
« J’ai dit à Me Kébé, j’ai ce livre excusez-moi, si vous ne l’avez pas lu, je vous le prête, vous allez le lire, c’est un livre qui va beaucoup vous inspirer ». Il m’a dit qu’effectivement qu’il avait reçu un lot, qu’il a partagé à son équipe. J’ai dit à Me Kébé ce jour-là, « vous écrivez avec votre main gauche, il me semble être que vous êtes quelqu’un d’intelligent. Donc de ce point de vue, faites en sorte les élections en Guinée soient transparente inclusive crédible ». Il m’a dit que « je le ferai, j’ai prêté serment. C’est pourquoi j’ai accepté d’être à la présidence de la CENI ». Jusqu’à présent cela retentisse dans mon esprit.
Donc, c’est un grand homme, un guerrier, un patriote émérite que nous avons perdu.
Vous savez la mort c’est la mort. Elle frappe à toutes les portes, quoique l’on fasse, il ne faut jamais l’oublier. Lorsque quelqu’un décède, il faut accepter de lui pardonner tout ce qu’il a fait c’est important. J’insiste là-dessus, parce que, ce que j’ai vu sur les réseaux sociaux ce n’est pas reluisant de la part de certains compatriotes, qui se réjouissent de la mort de quelqu’un, ce n’est pas humain, ni religieux, ce n’est pas avoir la foi. Lorsqu’on a la foi, on se dit qu’un jour ou l’autre, on répondra à l’appel du bon Dieu. C’est même écris dans de cimetières. ‘’Nous étions comme vous, vous serez comme nous’’. La mort rassemble, elle ne disperse pas, la mort unie, elle ne désunie pas. La mort prône la paix.
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