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Le président du parti Afia, a salué le décret fixant le déboule scrutin législatif et référendaire pour ce dimanche 22 mars 2020.
Dr Saliou Bella Diallo, a au nom des 76 candidats du parti AFIA, remercié le chef de l’Etat Alpha Condé pour cette décision. Pour l’ancien ministre de l’Enseignement Technique, la tenue de ces élections vont permettre à la Guinée d’avoir une Assemblée nationale en règle qui va vite s’attaquer aux questions essentielles qui préoccupent les populations à la base, mais aussi une constitution en conformité aux réalités du pays.
C’est pourquoi, il invite ses « militantes et militants et sympathisants et tout le peuple souverain de Guinée à voter massivement pour le parti AFIA ».
Nonobstant les menaces du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), à empêcher la tenue du double scrutin, le président du AFIA, souhaite que les élections
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Dans une adresse à la nation le vendredi 28 février dernier, le président de la République Alpha Condé a reporté la tenue des élections législatives couplées au référendum constitutionnel qui devraient avoir lieu le 1er mars 2020. Cette annonce tombe à un moment où les acteurs en compétition battaient campagne à Conakry et à l'intérieur du pays. Déchu de cette attitude du chef de l'État, le Cercle des acteurs pour la République (CAR), sort de son silence au cours d'un point de presse animé le mercredi 4 mars à la maison commune des journalistes à Kipé. Pendant les débats, les responsables du CAR ont fait savoir qu'ils entendaient organiser une marche le mardi 10 Mars pour exiger une date pour ces élections au président de la République si jusque-là une date n'est pas fixée.
Dans son annonce d'une date de manifestation, des membres du Cercle des Acteurs pour la République CAR pour la tenue des élections législatives, Dr Ibrahima Sory Diallo président du ADC-BOC avait invoqué les raisons de leur menace de manifester si rien n'est fait par rapport à leurs exigences.
« C'est par voie de presse qui nous avons appris le président s'adresser à la nation tout en reportant les élections à deux semaines mais chose qui nous a inquiété vu que le président n'a pas précisé une date. Raison pour laquelle nous avons attendu depuis vendredi jusqu'aujourd'hui avec le président nous donnant une date », a-t-il indiqué d’entrée.
Tout de même, le CAR reconnaît la légitimité de ce report par le président de la République tout en émettant des réserves qui s’agissent bien sûre de la non fixation d'une date pour les élections.
« Les motifs qui l'on engagé à reporter ces élections sont fondés vu que la Guinée est un État intégral des pays de la CEDEAO et membre de l'Union africaine. Elle a souscrite à la charte de bonne gouvernance de l'UA. Par conséquent, elle doit se soumettre aux exigences de la sous-région. Cependant, il faut rappeler que les conventions internationales priment sur les lois de la République. A ce sujet, nous avons donné raison au président de la République en arrêtant le processus. Ce qui nous a fait trop analysé cette décision, est qu'elle n'a pas été accompagnée d'une date précise », a-t-il déploré.
Revenant sur l'ultimatum fait au chef de l'État sur la fixation d'une date, Dr Ibrahima Sory Diallo invite les structures affluées au CAR à se tenir prêt au cas où le Chef de l'État ne répondra pas à leur demande.
« Nous avons accepté sa décision de reporter les élections. Nous pensons que la commission qui a été désignée par la CEDEAO et l'UA sont arrivées en Guinée et elles ont 10 jours de travail. Donc, ces dix jours vont être consacré par le président d'analyser et penser à une date pour la tenue des élections. C'est pour cela, nous avons dit d'ici lundi le président doit se prononcer sur
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En assemblée générale hebdomadaire le samedi 7 mars, le parti au pouvoir à travers son bureau politique national s'en prend aux détracteurs du président Alpha Condé. Pour Bantama Sow, ministre du Sport et de la Culture, le FNDC se résume à l'UFDG.
La sortie médiatique du président de la République annonçant le report des élections pour deux semaines est un fait explicatif aux yeux de la communauté internationale qu'Alpha Condé est un homme de paix déclare Sanoussy Bantama Sow.
« Comme vous le savez, le samedi passé le président Alpha Condé était avec nous au siège du parti où il a expliqué les raisons pour lesquelles il a accepté de reporter les élections. Il a prouvé à la face de l'Afrique qu'Alpha est un homme de paix. Il a accepté à un jour des élections de les reporter. Mais ce matin quand nous avons écouté les militants qui demandent une date des élections, une fois de plus, le bureau politique national du parti est fier du RPG parce que vous connaissez parfaitement le chemin que le RPG est en train de suivre. Nous allons aller aux élections, mais quand tu fais l'analyse de la situation politique bien que le Pr Alpha Condé a prouvé qu'il est ouvert au dialogue, il ne veut pas la pagaille, ni la guerre comme il nous l'a dit en 1993 qu'il n'est pas venu pour gouverner les cimetières. Mais quand vous faites l'analyse, vous vous rendez compte clairement que nous sommes en face d'un complot contre le Pr Alpha Condé et le RPG et ses alliés », entonne Batama Sow.
Pour le « fils » d’Alpha Condé, seuls les partis politiques en lice pour les élections ont droit à revendiquer quoi que soit dans le processus électoral et non un parti qui a choisi le camp du boycott.
« Sinon comment dans un championnat une équipe qui ne participe pas dans le championnat peut contester les règles du jeu en disant que les arbitres sélectionnés ne sont pas bons, que le quorum réglementaire n'est pas bon. On parle de 2 495 000 on arrondi à 2 500 000 qui ne sont pas claires
dans le fichier. Je pense que ce sont les partis en compétitions qui devraient revendiquer cela non un parti non inscrit », parle le candidat uninominal du RPG à Mamou.
Poursuivant, Bantama Sow démasque le front national pour la défense de la constitution car selon lui, il se résume au parti de Cellou Dalein Diallo.
« Le FNDC, ce n'est rien d'autre que l'UFDG. Parce que quand vous prenez sur l'ensemble du territoire, tous les représentants du FNDC se sont les premiers responsables de l'UFDG. Mais aujourd'hui l'UFDG est en perte de vitesse. L'UFDG a reconnu qu'il a commis une faute monumentale de ne pas aller aux élections. C'est pourquoi le RPG demande d'aller aux élections sans la participation des gens qui ont boycotté ces élections », lance-t-il.
Après le léger report des élections, les experts de la CEDEAO sont à pied d’œuvre pour assainir le fichier électoral tant décrié par les partis de l'opposition républicaine. Pour ce faire, Bantama souligne que le RPG et son président sont victimes d'un complot et il est l'heure pour « la 5ème colonne de démissionner ».
« Nous attendons le travail des experts avec beaucoup d'intérêt et vigilance parce qu'il y a de complot à notre sein que j'appelle la 5ème colonne. Ce qui est plus grave, c'est des gens qui font croire qu'ils sont avec le RPG et le Président Alpha Condé. C'est des gens qui viennent assister à l'assemblée générale et qui font croire qu'ils sont RPG, qu'ils sont sympathisant, c'est des gens qui viennent assister au conseil des ministres qui font croire qu'ils font partie aux idéaux du Président. Tout sauf ça, ce sont des gens qui sont autour du Président Alpha Condé c'est eux la 5ème colonne. Ceux qui veulent démissionner, ils n'ont qu’à le faire maintenant parce que, quand ils sont parmi nous, ça complique la bataille », rouspète le ministère du Sport et de la Culture.
Dans son allocution, Sanoussy Bantama, frappe à coups de verge, Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG.
« Mon ami Fodé Oussou Fofana a peur, comme vous le savez, dans un mois il n'aura plus son salaire de député, il aura des difficultés de payer du carburant pour aller à Kindia parce que les insignes de député qu'il a sont amortis. Il n’aura non plus payé un billet d'avion pour rendre visite à sa famille en Europe », égratigne M. Sow.
De son côté, M'bany Sangaré, secrétaire général de la jeunesse du RPG qualifie le combat du FNDC d'un combat terroriste.
« Aujourd'hui nous avons constaté l'émergence d'une forme de combat dont nous ne sommes pas habité. Un parti politique, ce sont les meetings mais aujourd'hui l'opposition qui est en face de nous opère une forme de lutte qu'on peut qualifier de terrorisme parce que simplement on brûle les marchés nuitamment, on brûle des citernes à côté des stations, on attaque violemment les gens, on brûle les véhicules. Mobilisez-vous, pour aller aux élections élire les députés et votez pour la nouvelle constitution. C'est par respect de nos voisin africains que le professeur Alpha Condé a accepté ce léger report pour permettre à ces voisins d'apprécier le fichier électoral sur le plan technique », a rappelé le Directeur général de l’office guinéen des chargeurs (OGC).
Moussa Thiam
Add a commentA la suite de l'arrestation de Sékou Koundouno et d'Ibrahima Diallo tous deux membres de la coordination du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), le vendredi 6 mars dernier, les leaders de dudit mouvement montent au créneau et dénoncent des faits « tendant à dissuader la lutte » entamée depuis octobre 2019. C'était à l'occasion d'une conférence de presse animée le lundi 9 mars à la maison de la presse à kipé.
Pour Oumar Sylla ‘’Foniké Menguê’’, membre du FNDC, ces agissements constituent une violation des lois et « il faut que cela s'arrête ».
« Aujourd'hui, les forces de défense et de sécurité kidnappent les paisibles citoyens pour leur opinion comme si on n'est pas dans un État de droit. Le dernier kidnapping est l'enlèvement de nos deux camarades Ibrahima Diallo et Sékou Koundouno tous membres de la coordination nationale. Les FDS ont un nouveau mode d'opération qui viol toutes les lois de la République. Comment est-ce que ces gens peuvent venir à chaque fois cagoulés comme des malfrats, escalader les murs, faire irruption dans les maisons, élever les opposants au troisième mandat parfois devant les membres de leur famille. Trop c'est trop, il faut que cela s'arrête », souligne Oumar Sylla.
Poursuivant, il invite par la suite le président de la République à opter pour une sortie honorable ou à défaut, le peuple est engagé à mettre en déroute les promoteurs de troisième mandat.
« Qu'il (Alpha Condé, ndlr) sache que c'est dans l'esprit de tous les Guinées, qu'il n'est plus président de la République et s'il s'entête, comme nous l'avons toujours proposé cette sortie honorable du pouvoir comme ça été dans beaucoup de pays où il y a des anciens présidents qui ont leur mot à dire sur des questions de la nation, mais M. Alpha Condé s'obstine et ne veut pas comprendre. Qu'il sache en ce moment que le peuple de Guinée mettra tout en œuvre pour que ceux qui font la promotion du troisième mandat en déroute », indique-t-il.
Sur la même lancée, Fonikê Mangué interpelle les forces de défense et de sécurité à plus de responsabilité.
Add a commentA l'instar de certaines formations politiques, le Parti des Démocrates pour l'Espoir (PADES) a tenu son assemblée générale hebdomadaire le samedi 7 mars à son siège national à Nongo. Au menu des débats, le discours du chef de l'État sur le report des élections législatives et du référendum et la déclaration du président Ivoirien de ne plus briguer un troisième mandat ont été à l'ordre du jour du parti dirigé par Dr Ousmane Kaba.
Dans les débats, Mohamed Kaba coordinateur administratif dudit formation politique estime que les actes qui sont en train d'être posés après le report des élections et l'arrestation des leaders du FNDC ne vont pas dans le sens de l'apaisement.
« Après le discours du chef de l'État sur le report des élections, tout le monde pensait qu'il y allait avoir de l'accalmie, malheureusement certains actes posés vont à l'encontre de cette volonté du peuple de Guinée celle de la paix et de la quiétude. Pas plus tard qu'hier, on assiste à l'arrestation de deux membres du FNDC (Sekou Koundouno et Ibrahima Diallo) pour des raisons complètement illégales. Je crois que c'est très grave, ce qui est en train de se passer et ça ne va pas dans le sens de l'apaisement », martèle Mohamed Kaba.
Poursuivant, le coordinateur administratif du PADES réitère la ferme détermination de son parti et du FNDC à se battre pour mettre fin à ces exactions avant d'exiger la libération immédiate des membres du Front anti troisième mandat.
« On ne peut pas continuer à kidnapper les citoyens Guinéens, à les enlever et conduire dans des camps de concentration à Soronkoni à Kouroussa, au camp Makambo. Ce sont des actes graves, antidémocratiques et qui vont à l'encontre des dispositions des lois de notre pays. Nous les condamnons et demandons la libération immédiate de toutes ces personnes illégalement arrêtées pour des faits d'opinion. Cela ne doit pas être, aujourd'hui notre pays a besoin de quiétude, c'est pourquoi nous allons nous battre pour que la Guinée change dans les voies légales », a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, Mohamed Kaba précise qu'une plainte a été déposée à la cour de justice de la CEDEAO et que le procès va s'ouvrir dans les jours à venir.
« Le FNDC a initié des actions pas plus tard qu'aujourd'hui, une réunion s'est tenue et dans les semaines à venir nous allons encore protester pour montrer que le FNDC est dans sa résistance et qu'il utilise les voies légales. Les juridictions guinéennes ont toujours rejeté les recours posés par le FNDC à commencer par la cour constitutionnelle qui s'est toujours déclarée incompétente sur quoi que ça soit. Le FNDC a décidé de porter le combat judiciaire vers les institutions de la sous-région, c'est-à-dire à la cour de justice de la CEDEAO où une plainte a été introduite pour convoquer l'État guinéen mais aussi les 15 États de la CEDEAO par rapport aux principes de cette CEDEAO pour l'éviter d'aller au-delà des dispositions réglementaires. Ce procès aura lieu le 12 mars », indique-t-il.
Après la déclaration du président de la Côte-d'Ivoire Alassane Dramane Ouattara de ne plus se présenter pour un troisième mandat, Kaba salut cette initiative en précisant que tous les africains devraient s'inspirer de cet exemple qui vient emboîter le pas du président Mahamadou Issoufou du Niger.
« Permettez-moi de dire un grand bravo à deux présidents africains parce que, au-delà d'être des personnalités politiques, ils sont rentrés dans l'histoire en devenant des
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