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La démocratie naissante de la Guinée est en jeu alors que la résolution du président actuel Alpha Condé de défier la constitution et de se présenter pour un troisième mandat menace de plonger le pays dans la violence.
En vertu de la constitution actuelle, le président Condé n’est autorisé à purger que deux mandats de cinq ans. La seule façon dont il peut changer la limite présidentielle est par le biais d’une nouvelle constitution, qui nécessite un référendum.
Depuis octobre 2019, des groupes de la société civile et l’opposition politique ont mené des manifestations contre les tentatives du président de briguer un troisième mandat, et plus de 30 personnes ont été tuées alors que les forces de sécurité recouraient de plus en plus à des mesures violentes pour écraser les voix dissidentes.
Il y a des craintes que si le président Condé va de l’avant avec des plans pour organiser un référendum, il y aura plus de sang versé dans les rues. La Guinée est au bord du précipice et risque de retomber dans son passé dictatorial.
L’UA peut-elle se permettre de rester debout alors qu’un autre dirigeant africain menace de fouler aux pieds la constitution de son pays? L’élection du président Ramaphosa à la présidence de l’UA donne à l’UA l’occasion d’intervenir et de soutenir le progrès démocratique de la Guinée.
En coordonnant une série de dialogues entre le président et ses opposants politiques, l’UA a la possibilité de négocier une stratégie de sortie pacifique pour lui et de propulser le pays vers de nouvelles élections.
Pourtant, le président Ramaphosa prend la présidence de l’UA à un moment où l’Afrique est confrontée à une multitude de défis. En tant que président, il est chargé de l’énorme responsabilité de réaliser l’objectif de l’UA pour 2020 qui se concentre sur le « silence des armes» sur le continent, une aspiration
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L'assemblée générale hebdomadaire de l'ufr de ce samedi 29 novembre 2020 saikou yaya Barry a invité les militants du RPG suivre le pas de Yèro Baldé.
« Quand les petits délinquants économiques disent que Yèro n'a pas été un militant de première du RPG, se sont des opportunistes et qui ne savent rien de ce qui se passe. Le 22 janvier 2007 au pont 8 novembre, j'ètais avec Yèro », a entamé le secrétaire exécutif de l'ufr
pour ceux qui ne savent pas poursuit-il, j'avais écrit dans journal '' un rescapé d'un évènement'' à l'époque, il y'a eu beaucoup de morts, nous savons comment nous sommes sortis de là. il était du RPG dans l'âme.
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Ce jeudi 27 février 2020 marque le début de la mise en œuvre du plan annoncé par le FNDC visant à œuvrer pour le départ du pouvoir de M. Alpha Condé.
Ce plan qui allie stratégies et actions de terrain, est en train de se dérouler sur le terrain suivant les orientations données par les leaders du FNDC à ses structures opérationnelles de Conakry, de l’intérieur du pays et de l’étranger.
Pour la journée d’aujourd’hui, on dénote des villes totalement paralysées, une farouche résistance des citoyens dans les communes de Conakry et dans certaines villes de l’intérieur du pays dont entre autres : Labé, Pita, Mamou, Mali, Dalaba, Lélouma, N’zérékoré, Kindia, Boké, Boffa, Coyah, Dubreka, Sangarédi, Kamsar et Fria.
De vigoureux affrontements ont eu lieu dans les quartiers comme Wanindara, au même moment où les femmes de Dixinn battaient le pavé pour réclamer le départ du pouvoir de M. Alpha qui n’est plus reconnu comme Président de la République par la plupart des guinéens.
Face au coup d’État constitutionnel du 1er mars, l’ampleur de l’hostilité des citoyens dans les différentes préfectures du pays est telle qu’il n’est pas envisageable que se tiennent les élections en Guinée.
Ce type d’actions visant à empêcher le troisième mandat est en train de s’étendre sur plusieurs circonscriptions électorales avant d’atteindre son épilogue le jour du vote et ce, malgré le dispositif de répression mis en place par les forces du mal pour intimider la frange consciente du Peuple de Guinée.
Add a commentAu lendemain du report du double scrutin législatif et référendaire, les leaders du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) se sont réunis en plénière ce samedi 29 février 2020, au siège du Front à Kipé.
Principale information, le front opposé à une nouvelle constitution et un troisième mandat pour Alpha Condé appelle ses militants « à manifester sur toute l’étendue du territoire national dès le jeudi 05 mars prochain, jusqu’au départ de Alpha Condé ».
Déclaration N° : 073/FNDC
Le FNDC se réjouit de la reconnaissance par l’ensemble de la communauté internationale de la légitimité du combat du Peuple pour la préservation et la consolidation des acquis de la démocratie et de l’Etat de droit en Guinée.
Le FNDC remercie tous ses membres et démembrements, ainsi que toutes les bonnes volontés, qui ont bien voulu œuvrer pour éviter à notre Pays le recul démocratique et pour prévenir les risques d’instabilité et d’insécurité en Guinée et dans les pays voisins.
Le FNDC salue et remercie les partenaires de notre Pays pour leur mobilisation unanime en faveur d’élections transparentes et inclusives, du respect des règles démocratiques, du respect des droits de l’homme et des libertés individuelles, ainsi qu’en faveur d’un climat apaisé, gages de paix et de développement socioéconomique. Il se félicite particulièrement de l’initiative de la CEDEAO d’envoyer une mission de bonne volonté de Haut niveau en vue d’un dialogue de sortie de crise.
Le FNDC prend acte du report des élections illégalement et unilatéralement programmées par M. Alpha CONDE, en violation de la Constitution, pour s’offrir un 3ème Mandat contre la volonté du Peuple de Guinée.
Add a commentLe président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle a frappé à coups de verges le retrait de l’OIF dans le processus électoral. Amadou Damaro Camara, dénonce par ailleurs la récente sortie du FNDC.
Dans une interview accordée à nos confrères de mosaiqueguinee.com, ce cacique du RPG/AEC, ne comprend pas du tout le départ de l’OIF du processus guinéen.
« Ces messieurs-là ont été appelés par la CENI pour les assister depuis des mois. Ils ont fini l’assistance. Ils ont déposé la copie du rapport et ont convenu du dépôt officiel du rapport le 16 mars prochain. Alors à 5 jours du jour j des élections, ils disent qu’ils se retirent, ils se retirent de quoi maintenant quand ils ont fini de tout faire ? Et deuxièmement, quand quelqu’un t’a commis à un travail, quand tu dois te retirer de ce travail, c’est d’abord cette structure, cette institution qui doit être la 1ère à être informée et éventuellement des raisons de ton retrait. Mais la CENI l’apprend par voie de presse comme n’importe qui alors que vous vous êtes convenu sur le dépôt de ce rapport », a confié M. Camara, tout en qualifiant que la sortie de l’OIF « ressemble un peu à de la politique politicienne d’une institution internationale mais je ne sais pas quel est l’objectif mais l’arrêt du processus est impossible », martèle le député du RPG/AEC.
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