Dans un entretien accordé à la Radio lynx.fm ce mardi, 23 Avril, Bill deSam se dit prêt à faire la prison pour sauver la constitution. Et appelle à toute la Guinée de se mobiliser pour mettre fin de ce qu’il appelle ‘’coup d'État contre la constitution Guinéenne.’’ Il n’a pas manqué également d’expliquer ce qui l’a poussé à descendre dans l’arène politique. Interview.
Bonjour Bill de Sam ! Nous avons vu des artistes mobilité tous contre les sirènes révisionnistes
Expliquer un peu la genèse de ce projet qui a abouti à création d'une chanson. Dans laquelle on entend dans toutes les langues que ça ne marchera en Guinée.
L'idée de regrouper des artistes pour prêter main-forte au FNDC est venu de l'instance dirigeante du même Front c'est à dire à partir du moment où vous avez des syndicats, des partis politiques, de la société civile, dans un mouvement pour la Défense de la Constitution. On a jugé nécessaire d'avoir dans leur sein, un collectif d'artistes engagé. Alors, ils ont appelé par-ci par-là, c'est dans ce sens qu'on m'a contacté, moi j'ai dit ça tombe bien. Parce que C'est vrai que suis un leader, un leader non politique appartenant à un parti politique mais je m’airais bien aussi être côté l'artistique dans telle mouvement. C'est ainsi que je retenu. Je crois que c'est la même chose pour fafjidi, pour Djanii Alfa, Joballa, impoco etc.
Comment comptez-vous mener vos actions citoyennes sur le terrain contre le troisième mandat.?
D'abord nous n'allons pas mener des actions isolées en tant qu'artiste. Nous prêtons main-forte au Front Nationale Pour la Défense de la Constitution (FNDC), donc nous allons faire des propositions concrètes au Front, c'est au Front de juger la pertinence de ce projet sur le terrain, et de valider ou d’invalidé.
Nous, nous nous mettons à la disposition du Front parce que nous savons que c'est les forces vive de la nation et qui interpelle la conscience de tout un chacun. J'appelle à toute la Guinée de se mobiliser pour mettre fin à cette tentative de coup d'État contre notre Constitution.
Ça veut dire qu'on attend à des concerts à Conakry et à l'intérieur du pays?
Il m'est difficile de donner des stratégies directement au téléphone. Ce que je sais, nous allons faire des propositions d'actions au Front, c'est au Front en commun accord de voir ensemble qu'est-ce qui est bon. Qu'est-ce qui n'est pas bon. Qu'est-ce qui peut répondre à l'attente de l'ensemble des membres de ce Front.
Nous sommes très engagés, nous n'hésiterons pas à aller sur le terrain s'il le faut y compris les concerts. Nous sommes prêts à aller en prison s'il le faut, nous savons que nous sommes dans le vrai. Nous savons ce qui se trame. Aujourd'hui, on n'est poursuivi quand on dit non. On est adulé, aimé et choyé quand on dit oui.
Alors ce n'est plus une question, c'est une affirmation, veulent tout simplement passer un projet auquel l'ensemble des guinéens n'adhère pas, donc nous sommes prêts.
Vous avez science tenante composé une chanson rapide. Dans toutes les langues vous vous opposez, quelle est l'idée qui a prévalue pour sortir rapidement ce single?
A la première réunion, j’étais avec mes petits frères Artistes, on a tous jugé nécessaire en tant qu’artiste de commencer notre action par un single, on sera très mal vu si on ne s’exprime pas sur la question, donc l’initiative a été accepté par tous, mes petit frères mon donné la l’attitude de piloter l’affaire. Nous avons rencontré …. A son studio à qui nous avons fait une proposition, qui a accepté d’enregistrer le morceau, on s’est réuni là-bas nous avons écris le texte sur place. Il faut dire que tout le monde était prêt, parce que vu la situation, tout le monde s’attendait à cela. Donc nous avons conjugué nos efforts, nous avons posé tout ça sur papier, nous avons pris le micro et puis sa marché.
Comment appréciez-vous ces comportements de ces autres artistes qui sont prêts eux aussi à accompagner cette révision ?
Nous les appelons à la sagesse, nous les appelons à retourner à la maison commune qui est la maison de la démocratie, nous les rappelons à faire attention, nous à ces artistes là à prendre conscience, aujourd’hui le peuple les regarde. L’artiste dans le moment le plus sombre doit être à côté du peuple et non les dirigeants surtouts mal intentionnés.
Nous comprenons que chacun à des problèmes surtout d’argent mais nous ne sommes pas mis dans cette ligne là, nous pensons qu’ils doivent avoir raison gardée et qu’ils comprendront qu’ils sont de mauvais côtés. Nous souhaiterons qu’ils viennent avec nous pour qu’on se batte pour l’édification d’une Guinée émergente.
Pourquoi Bill de Sam qu’on connu avec ses trois albums ‘’Sogolon, exil et Simity’’, a-t-il abandonné momentanément cette musique Rap, pour se consacrer à la politique ?
Vous savez tout le jour on grandi, tous les jours on prend de l’âge, tous les jours on prend les chemins différents, l’essentielle et qu’on atteint notre objectif. Le militantisme politique, nous, nous avons commencé avec le Rap dans les années 88 précisément quand Conté a commencé à dérailler. On a été parmi les plus jeunes à commencer à dénoncer depuis le lycée, pour moi le Rap a été un moyen d’expression de cette volonté de toujours se mettre au service de la nation. Ce n’est pas tout le monde qui peut avoir ce genre de passion, ce n’est pas inné, ça dépend de l’éducation. Et puis chemin faisant, je me suis engagé dans la musique Rap où j’ai pu défendre pas mal des choses.
Et puis avec le temps j’ai eu d’autres projets en tête : de me former, d’aller ailleurs, d’aller sur d’autres cieux, voir autrement la vie. Et puis à un moment donné, je suis revenu au pays, je me suis me suis mis au service de mon pays en travaillant par-ci par-là, en créant des opportunités Je pense que je suis assez mûr, pour descendre dans l’arène politique, donner moi voix à qui de droit, entreprendre des actions concrètes pour un changement radical pour cette façon ignoble de gouverner.
Transcrit par Ngassimou Diallo