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La sous-préfecture de Koumban (préfecture de Kankan) a défrayé la chronique cette semaine avec cette affaire de bœufs tués par des individus au détriment de leurs propriétaires venus d’une autre région de la Guinée.

« Ce jour-là, on était auprès de nos bœufs, quand nous avons vu plusieurs personnes foncer sur nous. Certains étaient munis de fouets, d’autres de machettes… Ils se sont mis directement à chasser nos bœufs. Même si on ne peut dire le nombre exact, je puis vous assurer qu’ils en ont tué plusieurs centaines avant d’emporter leurs chairs. Des habitations aussi ont été détruites et des objets de valeur emportés », s’est confié à la presse locale une victime.

« Les éleveurs se sont installés dans nos forêts, il y a de cela deux ans… Mais tout a commencé quand les habitants des localités de Koumbankoura, Koumbankoro et Maréna ont revendiqué ces terres pour faire de l’agriculture. Un beau jour, des citoyens se sont levés pour partir dans la forêt et ils ont commencé à chasser les bœufs des éleveurs. C’est ainsi que tous ces incidents sont survenus. Après l’acte, des gens sont venus pour le constat, des spécialistes du service de l’Elevage. Mais, ils n’ont pas trouvé les

éleveurs sur place. Et ce qui m’a été rapporté, c’est 14 bœufs qui ont été tués. Ce qui est en porte-à-faux avec le bilan d’une centaine de bœufs tués rapporté par certains. Ce n’est pas vrai ! Il faut que les gens partent à la source des informations avant de les relayer. C’est extrêmement important », a témoigné le maire de Koumban, Nafina Mamady Condé.

Quant au sous-préfet, Mamadou Diouma Diallo, il a dit ceci : « Quand le problème a explosé, je suis parti voir le préfet. Aussitôt, il a instruit une mission. Celle-ci était composée du maire de Koumban, du Secrétaire de la commune, des chefs de secteur et moi-même, le sous-préfet, afin que nous venions dire à la population de Koumban de surseoir à cette idée de vouloir chasser les éleveurs de cette forêt qu’ils occupent. Quand nous avons commencé la réunion, une bande de jeunes est venue nous entourer et moi-même, le sous-préfet, ils ont pris de l’essence pour le verser sur moi dans l’optique de me brûler. J’ai été sauvé de justesse. Moi je viens de prendre fonction il n’y a pas longtemps. Je n’ai eu connaissance de l’existence des éleveurs dans une forêt que maintenant. »

Le gouverneur de la région administrative de Kankan, Sadou Kéita, a, pour sa part, rejeté tout lien entre ces faits et un quelconque conflit communautaire. « Il ne s’agit pas d’un conflit entre Malinkés et Peuls. Il y a parmi les éleveurs, victimes de ces agissements, des Malinkés. Il s’agit d’un litige entre les agriculteurs et les éleveurs », a-t-il fait savoir.

 Kèfina Diakité