Le Centre International de Recherche et de la Documentation (CIRD), sis au quartier Kipé dans la commune de Ratoma à Conakry, a été inauguré, samedi, 25 mars 2017, en présence de plusieurs personnalités du pays, rapporte l’AGP.
La fondatrice du CIRD, Safiatou Diallo a fait comprendre, que le Centre comprend un département de Recherche, soutenu par un conseil scientifique composé d'experts guinéens et étrangers, un département de la Formation continue, qui s'appuie sur les compétences transversales des enseignants chercheurs intervenants.
«Le département de la Formation continue se base sur la méthodologie de recherche, la pédagogie de l'enseignement, la conception et la gestion des projets.
Egalement, le CIRD a un département de Documentations et d’Archives doté de plus de 4.000 ouvrages, notamment des livres, des revues et des journaux. Il a des salles de lecture, de formation, de reprographie, d’informatique. Bientôt, ce centre aura une médiathèque, une radio scientifique et une revue.
Pour pallier les difficultés d'accès à l'électricité et à l'eau, le CIRD possède un groupe électrogène de 22Kva et un forage. La vision à moyen terme du CIRD, est d'accompagner, pour un premier temps, les Universités de l'intérieur du pays, pour assurer la mémoire et l'histoire, afin de comprendre le présent pour mieux construire l'avenir», a expliqué Mme Safiatou Diallo.
A l’occasion, le ministre des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique (PTEN), Moustapha Mamy Diaby a, au nom de son homologue en charge de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (ESRS), président d'honneur de la cérémonie, a salué l'initiative de création du CIRD en Guinée.
«Je dis courage aux initiateurs du CIRD, parce que c'est un défi qu’ils se sont lancés, celui de la construction de l'âme. On ne peut pas parler de développement sans commencer par celui de l'âme. La construction des ressources humaines, leur éducation, la sensibilisation de ces ressources, est le premier défi que doit se lancer tout responsable, qu’il soit étatique, familiale et communautaire. Construire un centre de recherche, de documentation et de formation, c'est éteindre les foyers de guerre et de conflits tribaux», a noté M. Diaby.
AGP/27/03/017 JG/ST