Assign modules on offcanvas module position to make them visible in the sidebar.

Testimonials

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Sandro Rosell
FC Barcelona President

Nous avons 610 invités et aucun membre en ligne

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

La tension est montée d'un cran ce lundi 21 octobre 2024, dans le quartier Salamani, à Kankan. Deux groupes de jeunes se sont affrontés suite à l'application d'un arrêté du Ministère de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation, ordonnant la dissolution des anciens chefs de quartier et leur remplacement sur l'ensemble du territoire national. La nomination du nouveau chef de quartier dans cette localité a ainsi déclenché des échauffourées, opposant ceux qui souhaitent la confirmation de l'ancien chef à ceux qui réclament un changement.

Kaba Amadou, un jeune leader de Salamani, a décrit la situation : 

« Tout le monde sait qu’en Guinée, il a été décidé que les anciens chefs de quartiers doivent être remplacés. La Mairie devait organiser une réunion publique pour expliquer les critères fixés par le ministère pour choisir les nouveaux chefs. Bien que notre ancien chef ne nous ait pas informés de cette rencontre matinale, nous nous sommes renseignés auprès de la commune et avons rapidement mobilisé beaucoup de monde pour écouter les membres de la

délégation. Nous étions sur place dès 8 heures et la délégation est arrivée à 9 heures. »

Les tensions ont éclaté peu après le début de la réunion. 

« Quand nous sommes entrés dans la cour, certains étaient calmes, d'autres assis ou debout, et la délégation a commencé une réunion préparatoire. Soudain, un groupe, apparemment soutenu par l’ancien chef de quartier, est arrivé avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire 'Confirmé, confirmé'. Cela a provoqué la colère d’autres jeunes qui étaient venus pour exiger un changement. Les échauffourées ont commencé à ce moment-là, car nous refusons la reconduction de l’ancien chef de quartier et demandons qu’il soit remplacé », a ajouté Kaba Amadou.

Cet incident met en lumière la forte opposition qui règne dans ce quartier autour de l’installation des nouvelles autorités locales.

Saliou Keita