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Selon l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) de Transparency International, la Guinée est l’un des pays les plus corrompus d’Afrique de l’Ouest francophone, avec un score de seulement 24/100 en 2023. Ce score place la Guinée au 142e rang mondial sur 180 pays. Depuis 2020, la perception de la corruption ne cesse de s’aggraver, passant d’un score de 29 à 24.
Cette tendance alarmante se reflète dans les récents scandales de détournement. L’affaire des 700 milliards de francs guinéens disparus à la douane est emblématique de cette corruption systémique. Ces fonds, qui auraient dû servir au développement économique, auraient été détournés via des circuits impliquant des agents des douanes et des transitaires. Les enquêtes en cours révèlent l’ampleur des failles dans notre système de gestion publique.
Add a commentLe président de la transition, le général d’armée Mamadi Doumbouya, a réitéré son engagement envers la redevabilité et la transparence dans la gestion publique. Lors du conseil des ministres du jeudi 28 novembre 2024, il a appelé les membres du gouvernement et les responsables des régies financières à présenter un bilan clair de leurs activités à l’approche de la fin de l’année.
Cette démarche, selon le chef de l’État, vise à s’assurer que chaque responsable public, y compris les dirigeants des établissements publics à caractère administratif (EPA) et des sociétés publiques, rende compte de l’utilisation des ressources allouées et de l’exécution des budgets pour l’année écoulée.
Add a commentMacenta, dimanche 17 novembre 2024 – En mission spéciale dans la région forestière, le général Amara Camara, ministre secrétaire général de la présidence, était de passage à Macenta pour rallumer la flamme de l’espoir économique. Au cœur de sa visite, un objectif précis : sensibiliser et mobiliser autour du gigantesque projet Simandou et des promesses de relance économique portées par le gouvernement.
Add a commentLire la suite : Le Général Amara Camara, artisan de la mobilisation autour du projet Simandou
Lundi dernier, Conakry a été le théâtre d'une effervescence particulière. Une délégation d’une vingtaine d’entreprises allemandes y a posé ses valises dans le cadre du partenariat récemment signé entre la Confédération Générale des Entreprises de Guinée (CGE-GUI) et son homologue allemand. Ce n’était pas qu’une simple visite protocolaire : il s’agissait d’une mission d’exploration à fort potentiel pour l’économie guinéenne.
Add a commentLire la suite : Guinée-Allemagne : une coopération économique en marche
Etant donné que le secteur minier serait sur le point de devenir un élément indispensable pour le développement économique de la Guinée, allons tout droit dans le même sens que tous nos prédécesseurs sur ce sujet.
Le secteur minier est souvent présenté comme étant un secteur porteur de croissance, vecteur du développement et de maintien du bien-être des populations. Malgré ce constat, les pays exportateurs de ressources minières restent sous-développés. D’où la théorie de la « malédiction des ressources » (Auty 1993 ; Sachts & Warner 1995).
La Guinée, à l’image de beaucoup de pays en développement, fonde beaucoup d’espoir sur son secteur minier. Par ailleurs, les substances minérales produites dans notre cher pays sont entre autres : la bauxite, l’or et le diamant, etc.
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