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Les audiences de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) ont repris ce lundi 21 octobre 2024, marquées par le procès d'Amadou Tafsir Sow, accusé de vol, d'abus de confiance et de blanchiment de capitaux. Ce jour-là, la phase des réquisitions et des plaidoiries a été lancée.

Gérant de la société BarryCom et Transfert, une entreprise numérique de transactions basée à Libreville au Gabon, Sow a commencé sa carrière en tant que technicien de surface avant de gravir les échelons jusqu'au poste de caissier. Depuis un an et huit mois, il est incarcéré, accusé d'avoir détourné des fonds de l'entreprise à des fins personnelles.

Les faits, qui remontent à 2015, ont conduit à des poursuites judiciaires en 2023. Selon Me Zézé Kalivogui, l'avocat de la partie civile, Sow aurait subtilisé de l'argent de la caisse pour le blanchir via une tontine. En proie à la gravité des accusations, il aurait fui au Gabon avant d'être appréhendé.

L'avocat a soutenu que les fonds détournés devaient initialement servir à la construction de logements à Conakry. Il estime que la culpabilité de Sow est évidente, demandant ainsi au tribunal de le condamner à verser 191 millions 240 mille francs CFA ainsi qu'une amende de 500 millions de francs guinéens en dommages et intérêts.

Le ministère public, après avoir exposé les faits, a requis une peine de quatre ans de prison et le paiement de 20 millions de francs guinéens.

En réponse, la défense a souligné que Sow n’était pas le principal caissier, mais son adjoint, affirmant que le premier caissier était le véritable responsable des opérations financières. Ils ont également argué que, compte tenu des avancées technologiques dans le domaine numérique, il serait impossible de détourner des fonds sans que cela ne soit détecté. La défense a ainsi plaidé pour la libération de son client, accusant le plaignant, Sadou Barry, de rechercher un bouc émissaire.

Invité à faire ses derniers commentaires, Amadou Tafsir Sow a déclaré ne pas être coupable. Le président du tribunal, Yakhouba Conté, a annoncé que l'affaire sera examinée le 18 novembre prochain pour rendre sa décision.

Ousmane Sibé Fofana