Lors de l'inauguration de l’unité d’assemblage d'ordinateurs portables « Made in Guinea » à l’Institut supérieur des technologies de Mamou (IST), le Premier ministre, Bah Oury, a mis en lumière les progrès technologiques remarquables réalisés par le pays. Face à un public enthousiaste, il n’a pas caché sa fierté de voir se concrétiser des projets ambitieux et porteurs d’avenir. « Ce que j’avais perçu lors de ma première visite ici, aujourd’hui, on peut le toucher du doigt », a-t-il déclaré, soulignant que l’unité d’assemblage n’était plus une simple promesse, mais une réalité tangible, avec des jeunes filles et garçons qui contribuent activement à sa réalisation.

Ce projet, symbole de l’émergence d’une nouvelle Guinée, pourrait ouvrir la voie à une production industrielle de masse. Bah Oury a ainsi exprimé son souhait de voir cette initiative se développer pour permettre à la Guinée non seulement de répondre à ses besoins internes, mais aussi d’exporter au-delà de ses frontières. Pour lui, il ne s'agit pas seulement d’une avancée technologique, mais aussi d'une véritable opportunité pour redéfinir les contours de l’économie nationale.

Il a toutefois regretté que cette révolution technologique, bien que visible, ne soit pas encore pleinement reconnue par la population. « La plupart de nos concitoyens ignorent ces réalisations », a-t-il constaté, appelant à une prise de conscience collective. Il a aussi déploré l’image encore ancrée dans l’esprit de certains, celle d’un Institut des technologies de Mamou figé dans son passé, loin de la dynamique actuelle de transformation profonde du secteur.

Le Premier ministre a enfin annoncé que dans un avenir proche, la Guinée pourrait assister à de nombreuses autres révolutions technologiques, soulignant que ces initiatives sont essentielles non seulement pour l’avancée technologique du pays, mais aussi pour son développement économique. À terme, la Guinée pourrait même devenir un acteur clé dans la production d'ordinateurs, du début à la fin, sur son propre sol.

Ce n’est qu’un début, mais les signaux sont là : la Guinée est bien en train de prendre le virage de la modernité.

Alpha Amadou Diallo