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Le 19 novembre 2024, la chambre de jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) s’est rendue à la clinique Pasteur, où elle devait auditionner l’ex-Premier ministre, Dr Ibrahima Kassory Fofana. Cette mission, dirigée par un conseiller du juge en charge du dossier, accompagnée du substitut du procureur spécial, Amiata Kaba, et de deux greffiers, avait pour objectif d’entendre le prévenu et d’évaluer son état de santé.

Cependant, l’audition a dû être suspendue, en raison de l’état de santé préoccupant de l’ancien chef du gouvernement. D’après les révélations de son avocat, Me Sidiki Bérété, un examen médical a révélé que Kassory Fofana souffre de deux pathologies graves, nécessitant un traitement intensif. Toutefois, le matériel nécessaire pour soigner ces affections n’est pas disponible à la clinique Pasteur, ce qui a conduit la chambre à suspendre la procédure.

« La délégation a pris connaissance de son état et a suivi les recommandations du médecin. Aucune discussion sur le fond n’a eu lieu, car notre client n’est pas en mesure d’être jugé dans son état actuel », a précisé l’avocat. L’avenir de cette procédure judiciaire dépendra désormais de l’évolution de la santé de l’ex-Premier ministre.

Dans cette affaire, la question du respect des droits de la défense se mêle à celle des conditions d’une justice équitable, particulièrement lorsqu’un accusé se trouve dans une situation de vulnérabilité physique qui empêche une audition en bonne et due forme. Le report de cette audition soulève également des interrogations sur la gestion des affaires judiciaires de personnalités en délicatesse avec la justice, mais aussi sur l’état de nos structures sanitaires qui se trouvent parfois à la croisée des chemins entre urgence médicale et impératifs judiciaires.

Saliou Keita