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La capitale guinéenne, Conakry, suffoque sous le poids des occupations illégales de ses emprises routières. Garages clandestins, étals improvisés, épaves abandonnées : ces scènes, devenues banales, traduisent un désordre chronique auquel les autorités semblent décidées à mettre fin.

Dans un ton ferme, la gouverneure Mahawa Sylla a annoncé, ce vendredi 6 décembre 2024, le lancement imminent d’une opération de déguerpissement. « Ces pratiques d’incivisme doivent cesser immédiatement », a-t-elle martelé dans un communiqué.

Une patience à bout

Après des campagnes de sensibilisation restées sans effet, le gouvernorat choisit désormais la manière forte. Des sanctions sévères sont promises. Les occupants illégaux ont jusqu’au dimanche 8 décembre pour libérer les lieux, sans quoi leurs biens seront saisis et mis aux enchères après 40 jours.

Faut-il s’en étonner ? La situation n’a que trop duré. Le chaos urbain, nourri par l’inaction de certains et l’indiscipline d’autres, paralyse la circulation et nuit à l’image de la ville. Rétablir l’ordre est devenu un impératif vital.

Un défi collectif

Cependant, la responsabilité de cette anarchie ne saurait incomber aux seuls occupants illégaux. L’absence d’une politique d’aménagement cohérente et le déficit d’alternatives économiques contribuent à ce désordre urbain.

Rétablir l’ordre sur les emprises routières ne sera efficace que si l’opération s’accompagne de solutions durables : création d’espaces commerciaux réglementés, renforcement de l’autorité publique et surtout, une justice égale pour tous.

L'ultimatum lancé par le gouvernorat sonne donc comme un appel à une prise de conscience collective. Le déguerpissement ne devrait pas seulement libérer les routes, mais aussi redonner à Conakry une partie de son souffle perdu.

Amadou Diallo