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Le consultant minier David Makongo a comparu pour la première fois devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF), accusé d’occupation illégale, destruction de l’environnement, évasion et harcèlement moral. L’audience, marquée par des échanges tendus, a été renvoyée au 24 décembre 2024.

Déclarations et défense

Dès l’ouverture de l’audience, David Makongo, visiblement affaibli, a nié en bloc les accusations portées contre lui. Répondant aux questions du juge Yacouba Conté, il a reconnu avoir joué un rôle clé dans l’implantation de la Société Guinée Bauxite en Guinée, ainsi que d’autres entreprises telles que la CBG et la GGE.

« Mon rôle est de faciliter l’obtention de permis et de titres, de mettre en relation avec les meilleurs partenaires locaux et de soutenir des projets d'infrastructure comme la construction de routes à Télimélé et Fria », a-t-il expliqué.

Interrogé sur ses liens juridiques avec Guinée Bauxite, l’accusé a déclaré : « Je ne suis ni PDG, ni directeur, ni employé de cette société. Je suis mandataire de plusieurs entreprises que j’ai introduites en République de Guinée. » Il a affirmé disposer d’un mandat écrit de représentation, précisant que le document se trouve à son bureau.

Bataille juridique

Le ton est monté lorsque le procureur a contesté ces explications, estimant que les véritables responsables des infractions seraient toujours en fuite. Malgré les tentatives de la défense pour obtenir la libération provisoire de leur client, le tribunal a maintenu sa détention.

« Monsieur le président, nous vous demandons de constater la faiblesse des charges retenues contre notre client et d’ordonner sa mise en liberté. Nous nous portons garants de sa présence à la prochaine audience », a plaidé Me Adams Salomon Camara, avocat de l’accusé.

Une arrestation controversée

L’affaire remonte au 12 décembre dernier, lorsque David Makongo a été interpellé au siège du ministère des Mines par des gendarmes, juste après un entretien avec le ministre, selon l'un de ses proches.

Alors que la défense s’efforce de démontrer l’inconsistance des charges, l’audience reprendra le 24 décembre 2024. Le sort de David Makongo reste incertain dans cette affaire aux multiples rebondissements.

Saliou Keita