Assign modules on offcanvas module position to make them visible in the sidebar.

Testimonials

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Sandro Rosell
FC Barcelona President

Nous avons 483 invités et aucun membre en ligne

Note utilisateur: 0 / 5

Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 

Le mercredi dernier, un communiqué lu sur les antennes de la télévision nationale par la porte-parole du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), le Général Aminata Diallo, a fait couler beaucoup d'encre. Dans ce message, le CNRD a pris soin de rappeler aux forces de défense et de sécurité (FDS) les règles de bonne conduite qu'elles doivent désormais suivre. Un rappel qui, loin d'être anodin, intervient dans un contexte où la question de la sécurité publique et du respect des droits fondamentaux des citoyens est plus que jamais au cœur des préoccupations nationales.

Ces nouvelles directives, qui viennent encadrer de manière plus précise le rôle des forces de l'ordre, se veulent un gage de responsabilité et de respect des libertés individuelles dans l'exercice de leurs missions quotidiennes. Le message du CNRD vise à concilier l'impératif de sécurité avec la préservation des droits humains. En somme, il s'agit d'une invitation à la fois à la rigueur et à l'humanité.

À travers une série de mesures concrètes, le CNRD a précisé les attentes qu'il place sur les épaules des FDS, notamment lors des patrouilles de sécurisation et des opérations de démantèlement. Ces nouvelles règles semblent marquer une volonté de rompre avec une certaine perception d’arbitraire qui avait pu se faire jour par le passé. Il ne s'agit plus seulement de maintenir l'ordre, mais de le faire en respectant la dignité humaine.

Parmi les principes énoncés, on trouve des règles qui relèvent directement de la préservation des libertés. Il est ainsi impératif que les forces de sécurité respectent et protègent la dignité humaine sans aucune forme de discrimination. La circulation des personnes et des biens doit se faire sans entrave, et le personnel diplomatique doit pouvoir vaquer librement à ses affaires. La question de la libre circulation, notamment dans une capitale parfois embouteillée, devient un enjeu majeur, et il en va de la responsabilité des FDS de ne pas entraver ces libertés.

Mais ces règles vont plus loin. Le CNRD a mis l’accent sur la nécessité d’une coopération avec la population. Plutôt que d’adopter une posture autoritaire, il est désormais question de sensibiliser, de dialoguer, de construire une relation de confiance. Une approche qui, si elle est mise en œuvre correctement, pourrait transformer la manière dont les citoyens perçoivent leurs forces de sécurité.

Il est aussi clairement stipulé que les forces de l’ordre doivent porter assistance et secours à toute personne en détresse. Une règle de bon sens, certes, mais qui, dans certaines situations de tension, pourrait bien faire la différence entre une situation dégénérant et une issue positive. De même, les contrôles doivent être effectués dans le respect des droits individuels, et ce n’est qu’en cas de nécessité que la force pourra être utilisée.

En somme, le CNRD semble en appeler à une force de sécurité à la fois plus humaine et plus professionnelle, capable de conjuguer rigueur et respect des droits. Mais ce n’est qu’avec le temps que l’on pourra juger si ces règles auront un véritable impact sur la relation entre les forces de l’ordre et la population. Pour l’heure, ces recommandations ne sont qu’un premier pas dans un long chemin vers un équilibre entre la sécurité et la liberté.

Sibé Fofana