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La relance d’Air Guinée se précise. Lors d’une récente intervention, le ministre des Transports, Ousmane Gaoual Diallo, a révélé les grandes lignes du projet : un partenariat public-privé, une flotte initiale de trois avions, et une ambition claire de repositionner la Guinée sur la carte de l’aviation internationale.

« Pour la compagnie nationale Air Guinée, des études ont été réalisées et des déplacements effectués pour rencontrer les constructeurs aéronautiques. Nous avons évalué le coût : il faut 20 millions de dollars pour lancer la compagnie avec deux petits avions pour desservir les villes de l’intérieur, et éventuellement un avion pour les liaisons internationales », a-t-il expliqué.

Le ministre a également tenu à distinguer ce projet de Guinea Airlines, une initiative privée antérieure. « Nous allons créer une nouvelle compagnie. Maintenant, la question est : l’État doit-il acheter tous les avions et tout gérer ? Mon choix, comme celui du gouvernement, n’est pas celui-là », a-t-il précisé.

Une gouvernance privée pour garantir le succès

Selon Ousmane Gaoual Diallo, le modèle prôné repose sur un partenariat public-privé. L’idée est d’associer l’État à des investisseurs qui mobiliseront les ressources nécessaires pour exploiter la flotte. « Comme Air France et d’autres grandes compagnies, l’État utilisera sa marque, mais ce sont des partenaires financiers qui apporteront les avions. L’État participera au capital, tout en laissant la gouvernance à une structure privée », a-t-il expliqué.

Le ministre a souligné que ce modèle de gouvernance est celui qui a permis le succès des compagnies aériennes à travers le monde. « Nous avons déjà engagé des discussions avancées avec des partenaires prêts à mobiliser des avions. Nous travaillons sur les modalités de partage du capital entre la Guinée et les investisseurs privés. Ce processus, entamé en avril, prendra encore du temps avant de se concrétiser », a-t-il ajouté.

Vers une nouvelle ère pour le transport aérien guinéen

Le projet de relance d’Air Guinée suscite un espoir certain pour améliorer la connectivité nationale et internationale du pays. Avec des études et des discussions en cours, les citoyens pourraient bénéficier, à terme, d’une compagnie nationale moderne et compétitive, tournée vers une gestion économique efficace.

Si les promesses se réalisent, ce projet pourrait non seulement révolutionner le secteur des transports aériens en Guinée, mais également renforcer l’image du pays sur la scène internationale.

Saliou Keita