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Dans l'Amérique de Donald Trump, une ombre plane sur les communautés d’immigrés. Depuis son retour à la Maison-Blanche, l’ancien homme d’affaires reconverti en président redouble d’efforts pour exécuter une promesse de campagne qui fait frémir : l’expulsion massive des étrangers en situation irrégulière. Une politique qui se veut ferme, mais qui génère surtout peur et désespoir.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Plus de 500 arrestations et des centaines d’expulsions en quelques semaines. Les cibles ? En priorité ceux ayant un casier judiciaire, mais pas seulement. Même ceux qui espéraient une régularisation depuis des années se retrouvent pris dans les filets d’un système implacable. Dans ce climat tendu, le simple fait de vivre devient une source d’angoisse pour beaucoup.

Rama, citoyenne américaine d’origine guinéenne, raconte avec des mots qui serrent le cœur : « J’étais à la pharmacie quand j’ai vu ces policiers. J’ai quitté sans rien acheter. J’ai peur pour mes proches, certains sont ici depuis vingt ans sans papiers. » Rama, bien qu’elle ait obtenu sa citoyenneté, ne se sent pas en sécurité. « Ils ne regardent même pas si vous êtes citoyen ou pas. On pose des questions, on vous observe. J’ai peur qu’un jour, un de mes proches disparaisse sans laisser de trace. »

Et elle n’est pas seule. La psychose gagne les naturalisés, qui redoutent des dérives dans ces opérations de contrôle. Car sous le prétexte d’une politique de fermeté, certains dénoncent une véritable chasse aux immigrés, où même des citoyens pourraient être pris pour cible.

Mais Trump ne s’arrête pas là. Le président républicain s’attaque désormais à une autre pierre angulaire du système américain : le droit du sol. Si cette mesure devait être adoptée, les enfants nés aux États-Unis de parents en situation irrégulière ne pourraient plus prétendre à la citoyenneté. Une réforme qui bouleverserait des générations entières.

Pour les associations de défense des droits de l’homme, le constat est sans appel : cette politique est « cruelle et inhumaine ». Elle brise des familles, détruit des vies et alourdit encore un budget déjà colossal, estimé à près de 27 milliards de dollars rien que pour la première année d’application.

Pendant ce temps, les recours juridiques se multiplient, tout comme les protestations dans la rue. Mais pour Trump, ces voix ne sont que du bruit. Sa politique avance, portée par un discours populiste et une base électorale galvanisée.

Reste à savoir si cette machine infernale pourra être stoppée, ou si l’Amérique devra se résoudre à vivre avec ce visage dur et fermé. Pour les milliers d’immigrés qui vivent dans la peur, chaque jour est une bataille contre l’inconnu, une attente interminable dans l’ombre d’une menace qui pourrait frapper à tout moment.

La peur, elle, ne demande jamais son passeport. Elle s’invite, elle s’installe. Et elle laisse des cicatrices profondes dans les cœurs de ceux qui la subissent.

Algassimou L Diallo