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La convocation de Boubacar Barry, ancien ministre de la Pêche et vice-président de l’Union des forces républicaines (UFR), par la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) suscite un tollé au sein du parti dirigé par Sidya Touré. Lors de son assemblée hebdomadaire tenue ce samedi 25 janvier 2025, l’UFR a dénoncé ce qu’elle considère comme une tentative de déstabilisation politique.

Boubacar Barry est accusé de faux, usage de faux et abus de confiance. Des allégations que son parti rejette en bloc. Kissima Sylla, secrétaire permanent de l’UFR, a défendu avec véhémence l’intégrité de son vice-président.

"Un homme rigoureux et exemplaire"
« Nous avons confiance en sa lucidité, son charisme et sa rigueur dans la gestion des affaires publiques. À l’époque, M. Boubacar Barry avait même été reconnu par un Premier ministre de la sous-région pour sa gestion exemplaire dans le domaine de la pêche. Comment peut-on aujourd’hui lui attribuer des malversations après près de 30 ans ? Nous refusons de croire à de telles accusations », a déclaré Kissima Sylla devant les militants du parti.

Le secrétaire permanent estime que cette procédure judiciaire est une tentative délibérée de ternir l’image de Boubacar Barry. « C’est tout simplement pour le salir. Une personne qui avait été félicitée pour sa gestion ne peut pas être accusée des décennies plus tard. L’UFR reste confiante dans son intégrité », a-t-il martelé.

Une attaque politique déguisée ?
Pour l’UFR, ces poursuites relèvent d’une stratégie politique visant à affaiblir l’un de ses cadres influents. « C’est une chasse aux sorcières. Nous considérons cela comme une tentative de discrédit à l’encontre de notre parti et de ses dirigeants », a affirmé Sylla, dénonçant une manœuvre qu’il qualifie de « basse et injustifiée ».

Malgré l’ampleur de l’affaire, l’UFR reste persuadée que Boubacar Barry sortira blanchi. « Nous ne sommes pas inquiets. Il s’en sortira la tête haute, et nous célébrerons sa victoire ici même, au siège du parti, s’il le faut », a assuré le responsable.

Cette affaire s’inscrit dans un contexte politique tendu, où plusieurs figures de l’opposition ont récemment été confrontées à des poursuites judiciaires. Pour l’UFR, la convocation de Boubacar Barry est un nouvel épisode dans ce qu’elle perçoit comme une instrumentalisation de la justice à des fins politiques.

Une mobilisation en perspective
Face à cette situation, l’UFR envisage de mobiliser ses militants pour défendre son vice-président. « Nous ne resterons pas silencieux. Nous ferons tout pour que la vérité triomphe », a conclu Kissima Sylla, déterminé à défendre l’honneur de son parti et de ses cadres.

La CRIEF, pour sa part, n’a pas encore commenté ces accusations de "chasse aux sorcières". L’évolution de cette affaire sera scrutée de près dans les jours à venir.

Sibé Fofana