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Il y a des victoires qui résonnent comme des promesses. Celle du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) en fait partie. Désormais membre de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), l’organisation syndicale guinéenne entre dans une nouvelle dimension. Et avec elle, c’est toute la presse nationale qui gagne une voix plus forte, un bouclier plus solide.

L’annonce a été faite dans une salle de Conakry, sobre et discrète, mais l’événement, lui, avait tout d’un séisme. Anthony Bellanger, secrétaire général de la FIJ, officialise l’adhésion du SPPG à cette instance qui rassemble plus de 600 000 journalistes à travers 140 pays. Une reconnaissance qui dépasse le cadre symbolique : c’est un véritable levier de poids pour une presse guinéenne trop souvent muselée par les pressions et la précarité.

L’ombre des brimades, des intimidations, des arrestations arbitraires plane encore sur les rédactions guinéennes. Le SPPG, en première ligne de cette résistance, se bat depuis des années pour que les journalistes cessent d’être des cibles faciles. Cette entrée dans la FIJ, c’est comme ouvrir une fenêtre dans une pièce longtemps confinée : un vent nouveau souffle, et avec lui l’espoir d’une protection accrue, d’une solidarité internationale qui ne laisse plus la Guinée à la marge.

Dans les couloirs feutrés où la nouvelle s’est répandue, l’émotion était palpable. Sékou Jamal Pendessa et les siens mesurent l’ampleur du chemin parcouru. Il ne s’agit plus seulement d’une lutte nationale, mais d’une bataille portée sur l’échiquier mondial. Une force de frappe que les adversaires de la liberté de la presse ne pourront plus ignorer.

Cette adhésion, c’est un pas de géant. Reste à voir comment le SPPG saura s’en saisir. Une chose est sûre : les journalistes guinéens ne sont plus seuls dans l’arène. Et ça, c’est déjà une petite révolution.

Alpha Amadou Diallo