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Mafanco, 27 février 2025 – L’atmosphère est lourde dans la salle d’audience du tribunal de Mafanco. Ce jeudi, Thierno Souleymane Diallo, accusé de vol portant sur 20 millions de francs guinéens, fait face aux juges. À la barre, il nie en bloc. Mais du côté des parties civiles, les témoignages s’enchaînent et dessinent une autre réalité.

Une expulsion controversée
L’affaire prend racine à Bonfi, où Lamine Cissé, économiste résidant à G’bessia, avait loué un logement auprès du prévenu. Ce dernier, selon les dires de Cissé, aurait refusé de lui accorder un délai de cinq jours pour compléter un loyer impayé de 7,5 millions GNF. Résultat : les enfants du locataire se retrouvent à la rue à la tombée de la nuit. « J’avais déjà versé 6 millions, mais il a refusé d’attendre. Il a même expulsé mes enfants vers 21h30, les obligeant à se réfugier chez des amis », raconte Cissé à la barre.

Deux jours plus tard, la situation bascule. Un accord est trouvé devant le chef de quartier, accordant un mois supplémentaire à Cissé pour s’acquitter de la dette. Mais à son retour chez lui, stupéfaction : le logement est vidé. « Tout avait disparu : lit, télévision, fauteuils… Mais le plus grave, c’est que 13 millions appartenant à un proche et 7 millions destinés au mariage d’un ami s’étaient volatilisés », déclare-t-il.

L’argent disparu, une veste en cause
Aly Camara, sociologue et colocataire de Cissé, soutient ces accusations. Selon lui, l’argent envolé appartenait bien à un ami qui venait de vendre sa moto pour financer ses noces. Il ajoute qu’une veste, contenant ces fameux 7 millions, aurait disparu lors de l’expulsion. « Nous avons retrouvé nos affaires dans un entrepôt, mais cette veste n’y était plus. J’ai immédiatement signalé sa disparition aux autorités », affirme-t-il.

Face à ces accusations, Thierno Souleymane Diallo campe sur sa défense et réfute toute implication dans cette affaire. Pour tenter d’éclaircir les faits, le tribunal a ordonné une descente judiciaire à Bonfi le 7 mars prochain.

En attendant, le procès suit son cours. La prochaine audience est prévue le 13 mars, avec l’espoir d’y voir plus clair sur cette mystérieuse disparition de fonds et les responsabilités de chacun.

Aziz Camara