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Reportage – Un mois après l’annonce de la gratuité de la carte d’identité biométrique pour les primo-demandeurs, la mesure se fait toujours attendre. Entre flou administratif et manque de communication, notre équipe s’est rendue dans un commissariat pour tenter d’y voir plus clair. Une enquête qui en dit long sur l’opacité du processus.

Dans l’air suffocant du commissariat, les visages des citoyens alignés en file d’attente trahissent une lassitude mêlée d’incompréhension. Ici, pas de panneaux affichant une quelconque gratuité. Et à en croire les échanges murmurés entre demandeurs, chacun a dû se délester des 160 000 GNF réglementaires pour obtenir son précieux sésame. Pourtant, il y a un mois, le gouvernement annonçait en grande pompe que la première demande de carte d’identité nationale serait désormais gratuite.

Désireux d’en savoir plus, nous interpellons un agent de police, visiblement peu enclin à répondre. « Le décret existe, mais les ministères concernés doivent encore s’accorder sur les modalités. Pour l’instant, il n’y a rien d’officiel », lâche-t-il du bout des lèvres, avant d’ajouter sèchement : « On ne donne pas de renseignements ici. Regardez la télévision si vous voulez des informations. »

Face à notre insistance, l’agacement prend le dessus. « Vous êtes intellectuel, non ? Alors, cherchez à comprendre par vous-même ! » lance-t-il, mettant un terme abrupt à l’échange.

Dans l’attente d’une clarification gouvernementale, les citoyens continuent donc de payer, entre résignation et frustration. La promesse de gratuité, elle, demeure suspendue à des tractations administratives opaques. Jusqu’à quand ?

Fatimatou Diallo