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Kindia, 14 février 2025 – Une chape de tristesse s’est abattue sur Kindia. Ce matin du 14 février, la nouvelle se propage dans les ruelles animées de la ville : Elhadj Mamadouba Bangoura n’est plus. L’ancien maire, figure emblématique de la scène politique locale, a rendu son dernier souffle la veille, emporté par une maladie contre laquelle il luttait depuis plusieurs mois.

Dans les foyers, les radios locales bruissent d’hommages. Dans les marchés, les conversations s’interrompent brièvement, le temps d’une prière murmurée à sa mémoire. Pour beaucoup, Mamadouba Bangoura était bien plus qu’un politicien : il était une voix, une présence, un visage familier qui a su, des années durant, être à l’écoute de son peuple.

Elhadj Mamadou Sylla, président de l’Union Démocratique de Guinée (UDG) et compagnon de longue date du défunt, laisse échapper un soupir en apprenant la nouvelle. Contacté par téléphone, sa voix est chargée d’émotion :

« Nous avons vraiment été très attristés d’apprendre son décès. C’est l’un de ses fils qui m’a annoncé la nouvelle. Depuis ce matin, nous essayons de savoir ce que la famille a prévu pour ses funérailles. »

Mamadouba Bangoura n’a pas toujours été maire. Avant d’entrer en politique, il était une figure respectée du secteur agricole. Il avait d’abord présidé la Chambre d’agriculture de Kindia, avant de s’engager pleinement au sein de l’UDG, après un passage dans les rangs de l’UFDG.

« Il a beaucoup œuvré pour les éleveurs et les agriculteurs de Kindia. C’était un homme dévoué, travailleur et fidèle. », témoigne Mamadou Sylla.

Aujourd’hui, Kindia lui rend hommage. Dans chaque quartier, dans chaque foyer, les souvenirs remontent à la surface. On se rappelle de son engagement, de sa proximité avec la population, de son combat pour un développement local plus juste. On parle d’un homme qui, au-delà des clivages politiques, a laissé une empreinte indélébile dans le cœur des siens.

Alors que les détails de ses funérailles restent à préciser, Kindia pleure un de ses fils, un bâtisseur parti trop tôt.

Djoubayirou Baldé