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La Belgique se prépare à expulser plusieurs ressortissants guinéens détenus pour « séjour illégal », une situation qui suscite des tensions au sein de la communauté guinéenne et soulève des questions sur l'émission de laisser-passer controversés.

Certains de ces ressortissants sont enfermés dans des centres de détention depuis plus de six mois, voire un an, en contradiction avec la loi belge qui stipule un maximum de trois à six mois de détention. Cette situation a mis en lumière le sort de ces migrants, souvent laissés dans l’incertitude.

Le cœur du débat réside dans l'émission de laisser-passer, documents cruciaux pour le retour des migrants, prétendument délivrés par l'ambassade de Guinée à Bruxelles. Cette information contredit les déclarations du ministre guinéen des Affaires étrangères, Morissanda Kouyaté, qui avait affirmé que « tout Guinéen expulsé est un étranger renvoyé en Guinée » et que son pays ne fournirait pas de laisser-passer pour ces expulsions.

Des enquêtes menées au sein de la communauté guinéenne indiquent que ces documents ont bel et bien été émis au nom de l'ambassade de Guinée. Cependant, l'ambassade a fermement démenti ces allégations. Plusieurs courriels adressés à l'ambassade et au président de la communauté guinéenne en Belgique restent sans réponse, alimentant les doutes.

Pour faire la lumière sur cette affaire, un groupe d'avocats a été constitué afin de vérifier l'authenticité des laisser-passer et d'envisager une plainte contre l'Office des étrangers belge. De plus, des rumeurs circulent selon lesquelles cet office aurait établi un contact direct avec le ministère guinéen des Affaires étrangères.

En dépit de cette controverse, les préparatifs pour les expulsions se poursuivent. Des billets d'avion ont déjà été réservés pour les ressortissants concernés, et leur retour devrait s'effectuer à bord d'un vol de Brussels Airlines. La situation demeure délicate, et les prochaines étapes seront suivies de près par les parties prenantes.

Fodé Soumah pour ramatoulaye.com