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« Je me battrai avec le peuple jusqu'à la dernière minute ». En Corée du Sud, ce sont les mots du président Yoon Suk-yeol à la télévision. Le chef de l’État est menacé de destitution. Il est aussi sous le coup d’une enquête pour rébellion et a interdiction de quitter le territoire. Après sa tentative d’imposer la loi martiale, l’opposition use de tous les moyens pour le chasser du pouvoir.

Yoon Suk-yeol a accusé l'opposition de provoquer « une crise nationale ». Le week-end dernier, la motion de destitution du président, proposé par le principal parti d’opposition, le Parti démocrate, avait échoué. L’opposition revient à la charge et en présente une nouvelle au Parlement aujourd’hui. Elle sera soumise au vote ce samedi. Pour qu’elle soit adoptée, il faudrait au moins 200 députés favorables sur 300.

L’opposition possède en tout 192 sièges. Mais il suffirait donc que 8 députés du parti présidentiel votent pour la destitution. Ils n’étaient que deux la semaine dernière. Le parti au pouvoir, le Power People Party (PPP), est très divisé. D’un côté, le chef du parti, Han Dong-hoon, appelle clairement à voter la destitution du président. De l’autre, certains membres sont plutôt en faveur d’une démission anticipée, en février ou en mars.

Pas d'immunité sur ce chef d'accusation

Selon eux, le président s’est déjà effacé pour laisser le Premier ministre, Han Duck-soo, et le PPP gouverner. Une déclaration très critiquée. Car ceux-ci ne disposent d’aucune base légale pour reprendre en charge les affaires de l’État. Yoon Suk-yeol est visé par une enquête pour « rébellion ».

L’immunité du président en exercice ne peut rien contre ce chef d’accusation. La police a tenté de perquisitionner le bureau présidentiel. Elle déclare avoir été entravée dans le processus. La pression populaire reste forte : des milliers de manifestants se sont rassemblés mercredi soir devant le Parlement, chantant des chansons de K-pop tout en brandissant des bâtons lumineux colorés et des pancartes réclamant la dissolution du PPP, « qui soutient l'insurrection ».

Rfi