Mouaz Moustafa, directeur d'une organisation syrienne de défense des droits de l'homme basée aux États-Unis, a fait état de la découverte d'un charnier à l'extérieur de Damas contenant au moins 100 000 corps.
Le militant des droits de l'homme a déclaré que les victimes avaient été tuées sous le régime du dictateur syrien déchu, Bachar al-Assad.
Le site funéraire est situé dans la région d'al Qutayfah, à environ 40 kilomètres au nord de la capitale syrienne. Selon Moustafa, il s'agit de l'une des cinq fosses communes qu'il a réussi à identifier ces dernières années.
Moustafa a ajouté que parmi les morts, il pourrait y avoir non seulement des Syriens mais aussi des étrangers, y compris des citoyens des États-Unis et du Royaume-Uni.
Il a souligné que le nombre de lieux d'inhumation dont il a connaissance pourrait être incomplet et s'est dit convaincu que de nouvelles preuves de crimes contre l'humanité commis pendant la guerre en Syrie seraient découvertes.
Selon Moustafa, les corps ont été transportés vers les lieux d'inhumation à l'aide des véhicules des services funéraires municipaux de Damas. Des membres du personnel ont aidé à décharger les corps des camions réfrigérés.
Moustafa a noté que les conducteurs de bulldozers ont reçu à plusieurs reprises l'ordre "d'écraser les corps pour les faire entrer, puis de les recouvrir de terre".
(AmBar/Source: Reuters/ DPA/Anadolu/Abdulkarem Al-Mohammad)